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Une étape cruciale doit encore se jouer dans quelques heures
Il y a d’abord ce moment très important, très attendu. C’est cette fameuse signature en Égypte entre le Hamas, Israël, les États-Unis, le Qatar et l’Égypte. Mais pour l’instant cette signature n’est toujours pas en place.
On l’avait annoncé officiellement à 11h. Pour l’instant le temps passe et n’a toujours pas eu lieu. En théorie, lorsqu’il y aurait eu cette signature, c’est officiellement le début du cessez-le-feu qui marquera donc à ce moment-là la fin notamment des bombardements israéliens. Il faudra le vérifier sur le terrain, mais pour l’instant l’incertitude demeure. Il y a ce moment aussi crucial, très important. Cette réunion du gouvernement israélien prévue à 17h. Et à ce moment-là, Benjamin Netanyahu doit convaincre ses ministres de valider ce plan. Certains ministres d’extrême droite ont dit qu’ils ne le feraient pas.
Et alors il y a un problème d’agenda puisque le gouvernement israélien annonce que c’est au moment de l’accord du gouvernement israélien que le cessez-le-feu aura vraiment lieu et non pas au moment de la signature en Égypte si elle devait intervenir avant. Donc il y a encore beaucoup d’incertitude à ce stade.
Le président américain a joué un rôle clé. Est-ce qu’on peut dire que c’est une victoire personnelle pour lui ?
Il l’a dit, c’est son plan. On peut dire qu’il tient là une victoire personnelle, sans nul doute. Alors, il ne peut pas s’empêcher de se mettre en scène dans ces moments-là. On sait que cette séquence qui a eu lieu avec son secrétaire d’État en conférence lorsque celui-ci lui glissait à l’oreille qu’il y a un accord, elle a été préparée. Car Donald Trump sait qu’à ce moment-là, ces images vont faire non seulement le tour du monde et peut-être marquer l’histoire. Il peut s’afficher ici comme un président porteur de bonnes nouvelles. C’est une vraie victoire diplomatique, sa première depuis qu’il est à la Maison Blanche. Il flatte son ego, il adore ça.
Donald Trump rêve du prix Nobel de la paix, peut-il l’obtenir ?
L’annonce sera faite demain, vendredi, 11h à Oslo. En attendant, pour l’instant, Donald Trump n’a pas ce prix, même s’il considère qu’il le mérite et que ce serait une insulte aux États-Unis si ce n’est pas le cas. Alors la Maison Blanche a publié une image avec Donald Trump, le regard au loin, un dossier sous le bras, et ces mots « The Peace President », le président de la paix, presque comme un slogan politique. On sent qu’il fait campagne.
Alors les cinq membres du prix Nobel norvégien se sont réunis lundi lors d’une dernière réunion. Le nom est normalement prévu. Ce n’est pas celui de Donald Trump, a priori, selon les dernières sources. Mais ils ont encore quelques heures pour changer d’avis.
C’est ce qu’espère le président américain. Le président israélien considère qu’il le mérite. Pour l’instant, Donald Trump en rêve. Il rêve d’être l’égal de Barack Obama, qui l’avait reçu en 2009.
