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La flottille internationale pour Gaza arrivera dans quatre ou cinq jours dans la zone à risques, à 150 miles marins de Gaza, a indiqué jeudi Alexis Deswaef, vice-président de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH). L’information a été confirmée par la flottille (GSF).
Près de 50 bateaux ont entamé la dernière ligne droite du voyage. Beaucoup d’entre eux depuis les eaux grecques où ils avaient fait escale. Les membres d’équipage viennent du monde entier, huit d’entre eux sont belges.
« Un navire a subi des dommages au mât à la suite d’attaques de drones israéliens. Il devra rester en Crête et rejoindra plus tard une flotte vers Gaza », a précisé M. Deswaef. Mercredi, l’Espagne et l’Italie ont annoncé avoir envoyé des navires militaires d’assistance pour protéger la flottille.
Israël a déjà proféré à plusieurs reprises des menaces sur le groupe qui veut acheminer de l’aide humanitaire à Gaza, affirme Alexis Deswaef. « Israël nous considère comme associés au Hamas et nous traiterait comme si tel était le cas. Un des scénarios possibles reste que les bateaux soient abordés et qu’Israël envoie les membres en prison en tant que ’terroristes’. » Les navires devraient atteindre les eaux palestiniennes d’ici quelques jours, des eaux qu’Israël bloque complètement en dépit du droit international qui le lui interdit.
« En tant que flotte pacifiste et non-violente qui veut amener de l’aide aux personnes dans le besoin, ce que nous faisons est parfaitement légal et Israël n’a pas le droit de nous attaquer », affirme l’avocat belge.
