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Le personnel de l’Institut pour la paix à Washington a découvert des bureaux dans un état de délabrement avancé après le départ de l’équipe d’Elon Musk. L’endroit aurait été transformé en véritable scène de chaos, avec des déchets, des bouteilles d’alcool, de la marijuana, des cafards et même des rats.
Après avoir été expulsés temporairement de leur bâtiment, les employés de l’USIP (United States Institute of Peace) ont retrouvé leurs locaux saccagés. Colin O’Brien, responsable de la sécurité, a déclaré au média Politico que des membres de l’équipe DOGE (liée à Elon Musk) fumaient de la marijuana dans les couloirs, empilaient les ordinateurs sans ménagement et jetaient les chargeurs à la poubelle. Il décrit la scène comme digne d’un “film de zombies”.
L’odeur de drogue et de bière imprégnait le bâtiment. De la nourriture abandonnée attirait des rats, et les cafards proliféraient dans les bureaux. Les dégâts matériels sont nombreux : plafonds endommagés, infiltrations d’eau, logo principal arraché des murs. Des drapeaux de l’institut ont également disparu. O’Brien pense qu’ils ont été emportés comme des “trophées de guerre”.
Selon lui, les réparations pourraient coûter plusieurs centaines de milliers de dollars. Il accuse l’équipe de Musk de n’avoir montré aucune compétence ni respect pour la gestion d’un bâtiment.
Cette occupation s’inscrit dans un contexte politique plus large. Elon Musk, bien qu’il n’occupe plus de fonction officielle dans l’administration Trump, reste un proche du président américain. Plus tôt cette année, il avait tenté de démanteler l’USIP et de licencier une grande partie de son personnel. Une intervention de la police avait permis à ses équipes de prendre le contrôle du bâtiment, jusqu’à ce qu’un juge annule cette décision.
Par ailleurs, la découverte de marijuana a ravivé les soupçons autour de la consommation de drogues par Elon Musk. Le New York Times avait récemment évoqué l’usage supposé de substances comme le LSD, la cocaïne ou l’ecstasy par l’homme d’affaires. Des accusations qu’il rejette fermement, affirmant sur le réseau X (ex-Twitter) : “Soyons clairs : je ne consomme PAS de drogue ! Le New York Times ment.”



















