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Les combats entre les soldats israéliens et les combattants du Hamas s'intensifient et le nombre de disparus augmente. Dans le même temps, de plus en plus de pays européens organisent le rapatriement de leurs ressortissants depuis Israël: c'est le cas de la France, de l'Allemagne et des Pays-Bas, notamment.
En direct
La France, l'Allemagne et les Pays-Bas vont permettre le rapatriement de leurs ressortissants
Les Néerlandais qui se trouvent actuellement en Israël pourront être rapatriés à partir de mercredi avec un avion de la Défense et jeudi avec probablement un avion KLM, a indiqué la ministre néerlandaise des Affaires étrangères Hanke Bruins Slot. Environ 200 personnes seraient admissibles pour l'instant. Plus tôt dans la soirée, la France avait également annoncé qu'un avion spécial d'Air France allait rapatrier les Français qui n'avaient pas encore pu rentrer. Berlin a également annoncé "plusieurs vols spéciaux" pour rapatrier des Allemands
Le conflit pourrait-il s'étendre chez nous?
La réponse de notre correspondant Léo Braüer Potier
Les bombardements se multiplient
Israël dit reprendre le contrôle de sa frontière avec Gaza
Israël a annoncé mardi avoir repris en partie le contrôle de sa frontière avec la bande de Gaza, en état de siège et pilonnée par les raids israéliens, après quatre jours d'une guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas qui a déjà fait des milliers de morts.
"Ce n'est que le début, nous allons vaincre (le Hamas) avec de la force, énormément de force", a promis le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. L'offensive massive lancée samedi par le Hamas contre Israël a suscité de multiples condamnations internationales ainsi que des inquiétudes face à l'éventualité d'un assaut terrestre sur Gaza.
8 Français tués, 20 disparus selon un nouveau bilan
Le bilan des Français victimes des attaques en Israël est désormais de huit morts et 20 disparus dont certains "ont très probablement été enlevés", a annoncé mardi la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, prévenant que ce bilan risquait de s'alourdir.
"Malheureusement, au fur et à mesure que les autorités israéliennes procèdent aux vérifications, à l'identification, le bilan des victimes s'accroit", a-t-elle déclaré en amont d'une audition devant l'Assemblée nationale.
Biden confirme que des Américains sont retenus en otage par le Hamas
La guerre des otages entre le Hamas et Israël semble avoir commencé.
Le ministère de la Santé de Gaza annonce 830 décès dans l'enclave palestinienne
Le nombre de décès dans la bande de Gaza à la suite des attaques aériennes israéliennes a atteint 830, a indiqué le ministère de la Santé de Gaza mardi. Au total, 4.250 personnes ont été blessées dans l'enclave palestinienne. Israël a lancé une série d'attaques sur la bande de Gaza en réplique à celles lancées par le Hamas samedi, qui a déjà fait 1.008 morts du côté israélien, a signalé mardi l'ambassade de ce pays à Washington sur X, anciennement Twitter.
Environ 50 Belges se trouvent dans la bande de Gaza
Environ 50 Belges enregistrés auprès des Affaires étrangères se trouvent actuellement dans la bande de Gaza, a indiqué le SPF Affaires étrangères mardi, actualisant le chiffre de vingt personnes mentionné dimanche. Quarante d'entre eux sont de passage et se sont inscrits sur la plateforme Travellers Online. Dix autres sont enregistrés dans les registres consulaires. Le nombre de Belges de passage en Israël a également été revu à la hausse. Les Affaires étrangères parlent de 200 personnes enregistrées.
Environ 10.000 Belges sont par ailleurs enregistrés auprès de l'ambassade de Belgique à Tel Aviv, compétente pour Israël, et près de 3.000 le sont au consulat-général à Jérusalem, compétent pour Jérusalem et le Territoire palestinien, composé de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. La plupart d'entre eux possèdent la double nationalité belgo-israélienne ou belgo-palestinienne.
Israël a bombardé le poste-frontière entre Gaza et l'Égypte trois fois en 24 heures
Le poste-frontière de Rafah vers l'Égypte, seule issue de la bande de Gaza qui ne soit pas contrôlée par Israël, a été bombardé trois fois par l'aviation israélienne ces dernières 24 heures, ont indiqué mardi une ONG et un photographe de l'AFP.
Le point de passage côté palestinien a été visé mardi à la mi-journée puis de nouveau dans l'après-midi, interrompant le passage de familles vers et depuis l'enclave palestinienne désormais sous "siège total" d'Israël, ont rapporté des témoins. Interrogée, l'armée israélienne a dit ne "pas être en mesure de confirmer ou démentir à ce stade" avoir mené ces raids.
Trois journalistes palestiniens tués depuis début octobre
Des personnes en deuil assistent aux funérailles de leurs collègues journalistes Said al-Taweel et Mohammed Sobboh. Les deux reporters palestiniens ont été tués lors d'une frappe aérienne israélienne sur la ville de Gaza ce mardi. En tout, huit journalistes palestiniens ont été tués depuis début octobre, a déclaré le syndicat de la presse palestinienne dans un communiqué.

De Croo exprime son soutien au peuple d'Israël et appelle à une solution politique
"Au nom du gouvernement, je veux exprimer tout mon soutien aux populations d'Israël. Cette extrême violence, aveugle et lâche, ferme brusquement la voie à toute perspective de paix et de sécurité dans la région", a déclaré le Premier ministre Alexander De Croo mardi en introduction de son discours de politique générale prononcé à la Chambre.

"Nous ne tolèrerons aucun acte, aucun propos antisémite en France", dit la Première ministre française
"Nous ne tolèrerons aucun acte, aucun propos antisémite en France", a déclaré Elisabeth Borne mardi devant l'Assemblée nationale, au quatrième jour de la guerre déclenchée contre Israël par le mouvement islamiste palestinien Hamas.
La Première ministre a promis "la plus grande fermeté à tous ceux qui voudraient utiliser ce conflit comme prétexte à l'antisémitisme". A l'adresse de la communauté juive, elle a affirmé: "Nous sommes avec vous. S'en prendre à vous, c'est s'en prendre à toute la République".
L'Union européenne et le Golfe plaident pour un "soutien financier durable" aux Palestiniens
L'Union européenne et le Conseil de coopération du Golfe ont plaidé mardi pour "un soutien financier durable" aux Palestiniens, à l'issue d'une réunion conjointe de leurs ministres des Affaires étrangères à Oman. Les deux parties "ont souligné l'importance d'un soutien financier durable à l'Unrwa (l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens) et de la poursuite de l'aide humanitaire et de développement aux Palestiniens dans les territoires occupés", selon une déclarations conjointe lue par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell à Mascate.
Une université française suspend un de ses profs pour "propos indécents"
Quelques jours après les attaques du Hamas sur Israël, un maître de conférences a été suspendu temporairement de l'université Paris-Panthéon-Assas, pour avoir tenu des propos jugés "indécents". Dans un communiqué, l'université Paris-Panthéon-Assas dit avoir "pris connaissance des propos indécents, dont certains à connotation antisémite, prononcés hier (lundi) par un maître de conférences pendant son cours de droit constitutionnel". "Des étudiants présents dans la salle ont légitimement été heurtés par les propos tenus", écrit l'établissement . Parmi ces propos relayés sur les réseaux sociaux et confirmés par l'université, figurent: "Si vous arrivez à nouveau en retard, je vous fais comme à la rave" (party) ou encore "il vous faut des tirs de roquettes ou de kalachnikov pour vous réveiller ce matin".
Plus de 900 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de l'offensive du Hamas samedi, 250 d'entre elles lors d'une rave party organisée dans le désert israélien, selon les autorités locales.
"Je condamne fermement et sans réserve ces propos indécents et choquants, incompatibles avec les exigences de notre mission d'enseignement", a réagi auprès de l'AFP Stéphane Braconnier, président de Paris-Panthéon-Assas, où sont enseignés principalement le droit, les sciences politiques et le journalisme.
"Preuves claires" de possibles crimes de guerre en Israël et à Gaza
"Il existe déjà des preuves claires de possibles crimes de guerre", commis à la fois en Israël et dans la bande de Gaza, selon les enquêteurs indépendants onusiens qui rassemblent et préservent des indications depuis samedi et le lancement de l'offensive du Hamas.
"Ceux qui ont violé le droit international et ciblé des civils doivent répondre de leurs crimes", ont affirmé mardi à Genève les trois membres de la Commission d'enquête internationale sur Israël et les territoires palestiniens. Ils appellent à libérer "sans condition" les otages et rappellent que cette détention de civils constitue un crime de guerre.
La Commission se dit aussi "inquiète" des raids israéliens et de l'annonce d'un siège total de la bande de Gaza. Comme l'Onu avant elle, elle explique que la privation d'électricité, de nourriture, d'eau ou de soins qui ne serait pas justifiée militairement constitue une "punition collective". Elle appelle les parties au conflit à mettre un terme aux violences et à honorer le droit international.
Conflit israélo-palestinien: ce que l'on sait des otages détenus par le Hamas
En réponse au blocage total de la bande de Gaza, le Hamas menace d'exécuter des otages. Il y en aurait environ 150 selon le gouvernement israélien dont la plupart, enlevés samedi lors d'un festival en plein air
L'Egypte ferme le poste-frontière de Rafah
Le poste de Rafah, à la frontière sud de la bande de Gaza avec l'Égypte, a été fermé jusqu'à nouvel ordre, a indiqué une source sécuritaire égyptienne à l'agence de presse allemande DPA.
Les attaques de représailles menées par Israël sur la bande de Gaza, après l'attaque massive et surprise du Hamas samedi ayant fait des centaines de morts, rendent la zone trop dangereuse pour les civils et les travailleurs, selon cette source. Celle-ci ajoute qu'un état d'alerte est en vigueur le long de la frontière pour empêcher toute tentative d'infiltration.
Israël: le bilan monte à 4 Français tués dans l'attaque du Hamas
Quatre Français ont été tués dans l'attaque du Hamas contre Israël, selon un nouveau bilan publié mardi par le ministère des Affaires étrangères.
"La France déplore le décès tragique de deux autres ressortissants français, ce qui porte à quatre le bilan des victimes françaises des attaques terroristes menées par le Hamas", a affirmé le Quai d'Orsay, dans un communiqué.
Parmi les Français tués figure Avidan T., 26 ans, un jeune Français originaire de Bordeaux (sud-ouest) et vivant en Israël, ont annoncé mardi le consistoire de Bordeaux et le député des Français de l'étranger Meyer Habib (droite), qui avait signalé lundi la disparition du jeune homme.
L'OMS demande un corridor humanitaire vers Gaza
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé mardi l'ouverture d'un couloir humanitaire vers la bande de Gaza bouclée et bombardée par les forces israéliennes après des attaques du Hamas qui ont fait des centaines de morts en Israël.
"Un couloir humanitaire est nécessaire pour acheminer les fournitures médicales essentielles aux populations", a déclaré un porte-parole de l'OMS, Tarik Jasarevic lors d'un briefing de l'ONU à Genève.
Il a précisé que l'organisation y travaillait avec des "partenaires".
Des bureaux de l'Onu à Gaza endommagés par les frappes
Les bureaux de l'Agence de l'Onu pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) ont été "significativement endommagés" par un raid israélien sur un bâtiment de Gaza. Cette situation viole le droit international, a souligné mardi à la presse à Genève une porte-parole.
Les employés "se trouvaient dans des bâtiments sur le site" qui a été endommagé, a-t-elle ajouté. Au total, 18 infrastructures de l'agence onusienne ont été touchées et plus de 137.000 personnes se sont réfugiées auprès de structures de l'UNRWA.
3 journalistes palestiniens tués par des frappes israéliennes
Trois journalistes palestiniens ont été tués tôt mardi par une frappe aérienne israélienne visant un immeuble résidentiel près du port de pêche de la ville de Gaza, ont annoncé un syndicat de journalistes et un fonctionnaire.
Le syndicat local des journalistes a annoncé dans un communiqué "le martyre de trois journalistes dans la bande de Gaza lors de l'agression israélienne en cours". Le directeur du bureau des médias du gouvernement dirigé par le Hamas, Salameh Maarouf, a donné les identités des victimes: Said al-Taweel, Mohammed Sobboh et Hisham Nawajhah.
Le siège total de Gaza est interdit par le droit international humanitaire, rappelle l'ONU
Le siège total de la bande de Gaza, annoncé lundi par le ministre israélien de la Défense, est "interdit" par le droit international humanitaire, a rappelé l'ONU mardi.
"L'imposition de sièges qui mettent en danger la vie des civils en les privant de biens essentiels à leur survie est interdite par le droit international humanitaire", a déclaré le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk dans un communiqué.
"Environ 1.500 corps" de combattants du Hamas retrouvés en Israël
L'armée israélienne a indiqué mardi matin avoir retrouvé "environ 1.500 corps" de combattants du Hamas en Israël depuis l'attaque lancée samedi matin par le mouvement islamiste palestinien à partir de la bande de Gaza.
Au quatrième jour des hostilités, "l'armée a plus ou moins repris le contrôle de la clôture à la frontière" avec Gaza "mais des infiltrations peuvent encore arriver", a ajouté un porte-parole militaire. Néanmoins, "nous savons que depuis (le début de) la nuit dernière, personne n'est entré" en Israël à partir de Gaza.
Attaque du Hamas: Washington déplore au moins 11 morts
"Ce n'est pas une tragédie lointaine": les Etats-Unis comptent désormais au moins 11 ressortissants tués dans l'attaque du Hamas, ainsi que de probables otages, et ont répété encore une fois lundi leur soutien à Israël, joignant leur voix à celles de leurs alliés européens.
L'Allemagne, les Etats-Unis, la France, l'Italie et le Royaume-Uni "soutiendront les efforts d'Israël pour se défendre" et condamnent "sans ambiguïté possible le Hamas", selon un rare communiqué commun publié après un entretien des dirigeants des cinq pays.
Netanyahu appelle à former "un gouvernement d'union nationale"
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a appelé lundi à la formation d'un "gouvernement d'union nationale", au troisième jour de l'offensive majeure déclenchée par le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a fait au moins 800 morts en Israël.
"J'appelle les dirigeants de l'opposition à former immédiatement un gouvernement d'union nationale d'urgence sans conditions préalables", a déclaré M. Netanyahu dans une allocution télévisée. Benjamin Netanyahu, à la tête d'une coalition de droite, d'extrême droite et de partis ultra-orthodoxes, est confronté à l'une des plus grandes crises de l'histoire du pays.
Le Hamas menace d'exécuter des otages israéliens en réaction aux frappes sur Gaza
Le Hamas a menacé lundi soir d'exécuter des otages israéliens en réaction aux frappes israéliennes qui se multiplient sur la bande de Gaza au troisième jour de l'offensive massive déclenchée par le mouvement islamiste palestinien, qui a fait plus de 1.600 morts de part et d'autre.
Cette menace intervient après le "siège total" imposé lundi par Israël à la bande de Gaza contrôlée depuis 2007 par le Hamas. Elle est pilonnée par l'armée israélienne en réponse à l'attaque meurtrière sans précédent lancée samedi par le Hamas par voie de terre, d'air et de mer, comparée par Israël aux attentats du 11 septembre 2001.
Plus de 187.000 Palestiniens déplacés à l'intérieur de la bande de Gaza
Plus de 187.000 habitants de la bande de Gaza ont fui leurs maisons pour trouver un logement plus sûr ailleurs dans l'enclave, selon des chiffres du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Office for the Coordination of Humanitarian Affairs - Ocha), un organe de l'Onu.
Le déplacement dans la bande de Gaza s'est "intensifié" au cours des dernières 24 heures, indique l'Ocha. Au total, 137.427 personnes ont trouvé refuge dans les 83 écoles gérées par l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Quelque 41.000 personnes sont également hébergées par des parents ou des connaissances après que leurs maisons ont été endommagées voire détruites.



















