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Comment les autorités comptent-elles faire face et gérer les engins pyrotechniques privés ?
Elles comptent d’abord rappeler les règles aux citoyens. C’est simple, l’utilisation de feux d’artifice est strictement interdite sur tout le territoire de la région bruxelloise. Que ce soit sur un terrain privé ou en pleine rue, vous risquez d’être verbalisés.
Les autorités ne sont néanmoins pas naïves. Des débordements, il y en aura. Il y en a de plus en chaque année.
L’année dernière, au réveillon, la police a mené 1700 interventions, 38 % de plus que l’année précédente. Quatre personnes interpellées sur 10 étaient des mineurs qui commettaient des actes de malveillance comme ceux que l’on a vus à Ganshoren.
Il y a aussi un risque de blessures ou de départ d’incendie. L’année dernière, il y a eu 122 interventions pour les pompiers. Là aussi, on note une hausse de 49 % en un an.
Tous les acteurs mobilisés
Au vu de ces chiffres, tous les acteurs de terrain seront mobilisés. Les secouristes, les pompiers et les policiers. Les interventions seront coordonnées depuis le centre régional de crise. C’est une pièce dans laquelle les chefs de corps et les bourgmestres se réuniront.
Ensemble, ils scruteront les caméras de surveillance, détecteront les infractions et essaieront d’intervenir pour éviter que la situation ne dégénère dans certains quartiers.
