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La commissaire européenne à la gestion des crises, Hadja Lahbib, a dit espérer que la Palestine soit reconnue « avant que ce ne soit une reconnaissance post-mortem », mercredi dans un entretien à TerZake (VRT), en marge du discours sur l’État de l’Union européenne à Strasbourg.
Mme Lahbib est partisane depuis longtemps de mesures supplémentaires à l’encontre d’Israël. Frileuse à cet égard, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a haussé le ton ce mercredi matin, en proposant des sanctions contre les ministres israéliens « extrémistes » et une suspension partielle de l’accord d’association UE-Israël sur les questions liées au commerce.
À niveau belge, ces dernières semaines, le MR – parti de Mme Lahbib – et la N-VA ont freiné, jusqu’à ce que le gouvernement fédéral n’adopte une position plus critique envers le gouvernement israélien.
« C’est important de ne pas faire de l’opportunisme politique avec ce conflit. C’est extrêmement grave ce qui est en train de se passer, l’histoire nous jugera sur ce qu’on a pu faire et ce que l’on fera demain à Gaza », a souligné Mme Lahbib.
Se disant très impliquée dans les débats entre États membres sur ce dossier, elle dénonce les crimes contre l’humanité commis à Gaza et la nécessité absolue « d’empêcher un génocide ».
« J’espère qu’on pourra mettre en place cette solution à deux États, que ce ne sera pas un slogan, j’espère surtout que l’on reconnaîtra la Palestine avant que ce ne soit une reconnaissance post-mortem », a-t-elle conclu.



















