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M. Hegseth s’était rendu la veille à Panmunjeom, seul endroit où les soldats sud et nord-coréens se font face, tout près de la zone démilitarisée. Il s’agissait d’une première en huit ans pour un chef du Pentagone.
«Les détails sur les projectiles sont en train d’être analysés de près par les services du renseignement sud-coréen et américain», a indiqué l’armée sud-coréenne, précisant que les tirs avaient eu lieu vers 16H00 locales (08H00 heure belge) lundi.
En conférence de presse mardi, aux côtés de son homologue sud-coréen Ahn Gyu-back, Pete Hegseth a estimé que le pays faisait face à un «environnement sécuritaire dangereux», ajoutant que M. Ahn et lui étaient convenus de rester «lucides concernant les menaces».
Il a également déclaré que la hausse des dépenses militaires permettrait à Séoul de développer plus vite sa «capacité à mener sa dissuasion et sa défense conventionnelles contre la Corée du Nord».
Le président Lee Jae-myung a annoncé mardi que la Corée du Sud allait procéder en 2026 à la plus importante augmentation de son budget de défense en six ans, de 8,2% à 4,6 milliards de dollars (environ 4 milliards d’euros).
La visite du ministre a fait suite à une série de signes d’ouverture du président américain Donald Trump à l’intention du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qu’il a rencontré à trois reprises au cours de son premier mandat.



















