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Invité par Donald Trump pour défendre des coupes budgétaires drastiques, Elon Musk a marqué les esprits lors de son passage à la Maison-Blanche. Mais c’est son fils de 4 ans, surnommé Little X, qui a volé la vedette en multipliant les facéties, suscitant une vague de réactions en ligne.
La scène a de quoi surprendre. Elon Musk, assis aux côtés du président américain Donald Trump dans le Bureau ovale, défend des mesures d’austérité draconiennes pour éviter, selon lui, la "faillite" des États-Unis. Mais ce n’est pas tant son discours qui attire l’attention que la présence de son fils de 4 ans, X Æ A-Xii, surnommé "X".
L'enfant a été filmé faisant des grimaces, se suspendant aux jambes et aux épaules de son père Elon Musk. Certains médias affirment même qu'il a essuyé son nez sur le bureau de Donald Trump.

"Tout était étonnant dans cette séquence", analyse Elisabeth Guédel, correspondante RTL Info aux États-Unis. "D’un côté, Musk parlait de coupes budgétaires sévères, de l’autre, son fils multipliait les grimaces et les facéties dans un Bureau ovale où l’ambiance semblait totalement décalée par rapport à la gravité du sujet."
Le milliardaire Elon Musk, nommé par Donald Trump à la tête d'une commission à l'efficacité gouvernementale, a défendu son action mardi depuis la Maison Blanche en affirmant que sans coupes budgétaires, les Etats-Unis allaient vers la "faillite".
Si nous ne faisons pas quelque chose sur ce déficit, le pays ira vers la faillite
"Nous avons un déficit de 2.000 milliards de dollars et si nous ne faisons pas quelque chose sur ce déficit, le pays ira vers la faillite", a déclaré Elon Musk, dans une intervention aux côtés du président républicain, dans le Bureau ovale.
Nommé par le chef de l'Etat à la tête d'un "Department of government efficiency" (DOGE), Elon Musk, entouré de vingtenaires dévoués, bouleverse depuis quelques semaines l'appareil fédéral au nom d'un meilleur usage des deniers publics.
Ses équipes ont notamment eu accès au très sensible système de paiements du ministère américain des Finances, avant qu'un juge fédéral leur suspende cet accès samedi.
Dans ce contexte déjà explosif, l’image d’Elon Musk en grande conversation avec Donald Trump, son fils jouant autour d’eux, renforce une impression de toute-puissance. "On a l’impression qu’Elon Musk a toutes ses aises, qu’il a carte blanche, y compris pour venir de façon pour le moins décontractée à la Maison-Blanche", conclut Elisabeth Guédel.
Un pouvoir contesté par les démocrates
L'opposition démocrate dénonce les actes entrepris par le patron de Tesla et SpaceX, également propriétaire du réseau social X, qu'ils jugent illégaux car ce dernier ne dispose d'aucun mandat électoral ou de portefeuille gouvernemental pour cette mission.
Après avoir ordonné le gel de milliards de dollars de subventions, le gouvernement de Donald Trump a aussi ordonné le gel des embauches dans la fonction publique, et proposé aux fonctionnaires fédéraux qui le souhaitent de démissionner en échange d'une indemnité.
Dans un décret signé mardi, le président Trump précise qu'il souhaite un ratio d'une embauche pour quatre départs dans chaque ministère, à l'exception toutefois de tout ce qui a trait au maintien de l'ordre, dans le but de réduire la taille du gouvernement américain.
Par ailleurs, le décret confère de facto à la commission pour l'efficacité gouvernementale, et donc à Elon Musk, un droit de veto sur ces embauches en soulignant qu'elles devront se faire "en consultation" avec elle.