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La police britannique se tient prête à répondre à un « niveau de menace très élevé » pour la visite d’Etat du président américain Donald Trump, mercredi et jeudi, qui donne lieu à l’une des plus importantes opérations de sécurité de ces dernières années au Royaume-Uni.
Le président américain et son épouse Melania seront reçus mercredi au château de Windsor, à l’ouest de Londres, par la famille royale, puis se rendront jeudi à Chequers, la résidence de campagne des Premiers ministres britanniques au nord-ouest de la capitale.
« Nous avons planifié une opération policière et sécuritaire très complète, qui a pris en compte à peu près toutes les éventualités », a dit lundi à la presse Christian Bunt, commissaire adjoint de la Thames Valley Police, en charge de la région où se trouvent Windsor et Chequers.
Cette visite d’Etat a lieu une semaine après l’assassinat par balle de l’influenceur conservateur Charlie Kirk, porte-drapeau de la jeunesse trumpiste, lors d’une réunion publique dans une université de l’Utah aux Etats-Unis.
Donald Trump a lui-même été victime de deux tentatives d’assassinat, notamment en juillet 2024 lors d’un meeting de campagne en Pennsylvanie, au cours duquel il a été légèrement blessé.
« Un large éventail de mesures de sécurité » a été mis en place : « beaucoup seront visibles par le public mais d’autres ne le seront pas », a prévenu la Thames Valley Police.
Autour du château de Windsor, de hautes barrières ont été installées, bloquant l’accès au parc et cachant en grande partie la vue.
Selon la BBC, des équipes spécialisées du MI5 (Renseignements intérieurs), de la police et des unités antiterroristes travaillent en étroite collaboration avec les services secrets américains, dont certains membres seront autorisés pour l’occasion à porter des armes à feu sur le sol britannique.
