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L’armée libanaise va entamer l’application de son plan pour désarmer le Hezbollah, a indiqué le ministre de l’Information, Paul Morcos, à l’issue d’une réunion vendredi du gouvernement consacrée à cette épineuse question qui divise le pays.
En août, sous la forte pression des États-Unis et la crainte d’une intensification des bombardements israéliens au Liban, le gouvernement de Nawaf Salam a ordonné à l’armée d’élaborer un plan visant à désarmer le mouvement chiite pro-iranien d’ici la fin de l’année.
Le Hezbollah s’oppose à son désarmement accusant les autorités de faire le jeu d’Israël et des États-Unis, et les discussions du gouvernement sur la question ont une nouvelle fois été boycottées par les ministres chiites, notamment ceux du Hezbollah et de son allié Amal.
M. Morcos a déclaré que le gouvernement saluait les mesures proposées par l’armée pour « mettre en œuvre la décision d’étendre l’autorité de l’État par ses propres forces et de limiter la détention d’armes aux autorités légitimes ».
Répondant aux questions des journalistes, il a affirmé que « l’armée libanaise allait entamer la mise en œuvre du plan (de désarmement du Hezbollah), mais dans la limite des moyens disponibles, qui sont restreints sur les plans logistique, matériel et humain ».
Le gouvernement a décidé de garder les détails du plan « secrets », selon la déclaration lue par le ministre, ajoutant que l’armée « présenterait au gouvernement un rapport mensuel sur la question ».



















