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Un séisme peu profond de magnitude 6,1 a frappé vendredi matin la province de Papouasie centrale, dans l’est de l’Indonésie, a rapporté l’Institut d’études géologiques américain USGS, sans que les autorités ne fassent état de blessés.
L’épicentre a été localisé à 28 kilomètres au sud de la ville côtière de Nabire.
Alors que l’USGS fait état d’une magnitude de 6,1 et d’une profondeur de 10 kilomètres, l’agence indonésienne BMKG donne une magnitude de 6,6 et une profondeur de 24 kilomètres, signalant également des répliques de moindre intensité.
Au total, une cinquantaine de répliques ont été enregistrées, la plus importante de magnitude 5,1, selon l’agence BMKG.
Le séisme a endommagé plusieurs installations publiques, mais aucune victime n’a été signalée, a indiqué le porte-parole de l’Agence nationale d’atténuation des catastrophes (BNPB), Abdul Muhari.
Les premières observations font état de «bris de verre dans un aéroport, de plafonds effondrés dans un bâtiment officiel, d’un pont endommagé et de réseaux d’électricité et de télécommunication coupés», a détaillé M. Abdul dans un communiqué.
Le séisme, qui s’est produit durant la nuit, a réveillé des habitants qui se sont immédiatement précipités à l’extérieur des habitations.
«Le tremblement de terre s’est produit vers 3h00 du matin (20h00 HB jeudi, NDLR). Je dormais profondément, mais il s’est intensifié, alors j’ai couru dehors avec d’autres membres de ma famille», a raconté à l’AFP Cicilia Mamman, 37 ans.
L’Indonésie est souvent secouée par des tremblements de terre en raison de sa position sur la «ceinture de feu» du Pacifique, un arc d’activité sismique intense où les plaques tectoniques entrent en collision et qui s’étend du Japon à travers l’Asie du Sud-Est et à travers le bassin du Pacifique.
Sur cette même «ceinture de feu», l’USGS a également rapporté vendredi un séisme de magnitude 7,8 au large de la péninsule du Kamtchatka, dans l’Extrême-Orient russe, déclenchant une alerte au tsunami qui a été levée depuis.
