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Violences ethniques en Inde: l'opposant Rahul Gandhi dénonce l'inaction du gouvernement

Le chef de l'opposition indienne, Rahul Gandhi, a condamné mercredi l'inaction du Premier ministre Narendra Modi face aux violences ethniques dans l'État du Manipur (nord-est), lors de son premier discours au Parlement qu'il a réintégré après la suspension de sa condamnation.

Le Parlement indien débat d'une motion de censure contre le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi.

Le parti d'opposition du Congrès, mené par M. Gandhi, a lancé le débat pour forcer M. Modi à s'exprimer concernant des mois de conflit ethnique meurtrier dans l'État de Manipur.

Au moins 120 personnes ont été tuées dans cet Etat depuis mai lors d'affrontements armés entre la majorité hindoue Meitei et la communauté chrétienne Kuki.

Des soldats ont été dépêchés depuis d'autres régions de l'Inde pour mettre fin aux violences. Un couvre-feu et une coupure d'internet restent en vigueur dans la majeure partie de l'État.

"Vous jetez du kérosène dans tout le pays. Vous avez jeté du kérosène à Manipur et allumé une étincelle", a déclaré M. Gandhi, sous les acclamations de ses partisans et les huées des députés rivaux.

Le parti nationaliste hindou Bharatiya Janata (BJP) de M. Modi détient une large majorité de 303 sièges sur 543 à la chambre basse et devrait contrecarrer sans difficulté le vote de défiance. Il est régulièrement accusé d'alimenter les divisions à des fins électorales.

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