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Dans un contexte international tendu, les attentes sont fortes, comme en témoigne une salle de presse déjà bien remplie. L’allocution de Mme von der Leyen devra convaincre après un été marqué par un accord commercial avec les États-Unis critiqué comme défavorable à l’UE. Son discours devrait couvrir un large éventail de priorités européennes: défense et sécurité, prospérité et compétitivité du continent, coût de la vie, mais aussi budget post-2027, double transition écologique et numérique et protection des valeurs démocratiques. Toutefois, de fortes attentes pèsent sur sa prise de position concernant les relations internationales: le soutien à l’Ukraine et surtout la guerre à Gaza - qui pourrait bien dominer le débat - sans oublier les relations avec les États-Unis.
Il s’agit du 5e discours d’Ursula von der Leyen sur l’État de l’Union, mais de son premier depuis le début de la législature. Elle a rempilé pour un second mandat à la tête de la Commission après les élections de juin 2024. Le discours a lieu en septembre de chaque année, hormis les années électorales. Il a été instauré en 2010 pour permettre à la Commission de rendre compte de son action devant le Parlement européen et de clarifier ses priorités. Celles-ci sont détaillées dans le programme de travail annuel de la Commission, qui identifie des actions concrètes. La prise de parole, qui devrait durer environ une heure, est suivi d’un débat avec les députés au cours duquel ils évaluent la stratégie proposée et présentent leurs propres priorités.
