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Les équipes des trois catégories du championnat du monde de vitesse moto ne pourront engager que leurs pilotes titulaires et pas de "wild cards" (invités) lors des Grands Prix de 2020, a annoncé la Fédération internationale de motocyclisme (FIM) vendredi.
Cela empêchera notamment un retour en course du jeune retraité espagnol Jorge Lorenzo au guidon d'une Yamaha, pour qui il est pilote d'essai. De même pour le Français Sylvain Guintoli avec Suzuki.
"La probabilité que tout événement en 2020 doive se dérouler à huis clos (à cause de la pandémie de coronavirus, ndlr) signifie qu'il est nécessaire de maintenir le nombre de participants à l'absolu minimum. Il est également important de permettre une utilisation optimale de l'espace des stands par les équipes sous contrat", explique l'instance dans un communiqué.
"La Commission (chargée des Grands Prix, ndlr) a donc décidé que les inscriptions pour les +wild cards+, dans toutes les catégories, seront suspendues pour la saison 2020" poursuit-elle. "Cette décision est également conforme aux mesures de réduction des coûts pour les constructeurs du MotoGP."
Il est prévu de rétablir les +wild cards+ en 2021, sous réserve d'un réexamen avant la saison.
Il a également été décidé que les derniers constructeurs arrivés en MotoGP et les plus faibles, KTM et Aprilia, qui disposent de plus d'opportunités de faire évoluer leurs engins (on parle de "concessions"), pourront homologuer leur moteur 2020-2021 plus tardivement, en l'occurrence jusqu'au 29 juin, contre mars pour les autres.
En MotoGP, les onze premières épreuves de la saison 2020 ont été soit reportées, soit annulées à cause de la pandémie. Les Moto2 et Moto3 n'ont couru qu'au Qatar en mars.
Le promoteur Dorna espère retrouver la piste le 19 juillet à Jerez, en Espagne, sans spectateurs ou invités et avec un nombre réduit de personnes sur le paddock.