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À Mont-Saint-Guibert, du café torréfié au feu de bois est produit grâce au bois provenant d'une scierie de Bousval. Ce projet met en avant les entrepreneurs locaux et favorise le circuit court.
Pour torréfier son café, Joëlle utilise une énergie renouvelable et localement disponible. Et pour cause : sa machine fonctionne uniquement grâce au feu de bois provenant d'une scierie de Bousval.
C'est dans ces morceaux de bois que réside une partie du secret de la saveur du café de Joëlle. "Ce sont des cafés qui vont avoir une palette aromatique reflétant le terroir sur lequel les arbres ont poussé, un peu comme dans le vin. Je dis souvent qu'on ne veut pas un vin de France, mais un vin issu d'un certain terroir, d'un certain cépage. (...) Dans le café, c'est la même chose", explique-t-elle.
Des sacs remplis de grains qui proviennent de Colombie, du Brésil, d'Éthiopie ou encore d'Indonésie. Au total, il faut 14 minutes pour les torréfier et obtenir un produit fini. "On a des grains qui sont durs et, grâce à la torréfaction, ils vont gagner en volume, perdre en poids et devenir poreux, ce qui va vraiment permettre d'extraire le café", précise-t-elle.
Joëlle propose différents arômes : base chocolatée ou fruitée. Avec ces goûts, elle replonge dans les souvenirs de son enfance. "Je suis vraiment dans des odeurs que je connais bien, puisque ma grand-mère avait un magasin de torréfaction à Bruxelles il y a longtemps (...)."
D'autres produits
En plus de son café, Joëlle propose également d'autres produits. "Ici, on a créé la bière Barista avec la brasserie de L'Orne, qui est la brasserie de Mont-Saint-Guibert (...) et qui a vraiment un très chouette goût, fort apprécié de nombreux consommateurs".
Ces cafés de spécialité participent au projet porté par l'INBW : créer un écosystème autour de l'alimentation durable dans une ancienne ferme brabançonne.


















