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Le collectif féministe 8 mars lance sa campagne de grève lors d'une action à Bruxelles

Le collectif 8 mars a lancé sa campagne "pour une grève nationale des femmes le 8 mars prochain" lors d'une action menée vendredi place de l'Albertine, à Bruxelles. Les manifestantes ont tenu à présenter leurs revendications à l'approche de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

Plus d'une trentaine de personnes se sont rassemblées, dès 12h30, autour de la statue de la Reine Elisabeth - qui s'est vue ornée d'un foulard mauve pour l'occasion. Sur le socle de la statue étaient par ailleurs affichés les trois grands pans des revendications du collectif.

Celui-ci exige tout d'abord une augmentation du salaire minimum, afin "d'améliorer l'indépendance financière des femmes, massivement présentes dans les secteurs les plus précarisés de la société". La demande d'une indexation automatique des salaires suit de près cette première revendication.

"Nous exigeons également un réinvestissement dans les crèches et les services publics, qui souffrent de coupes budgétaires depuis des années", a ajouté la porte-parole du collectif 8 mars, Apolline Dupuis.

La troisième grande revendication pointe la nécessité de débloquer davantage de budget pour la prévention des violences sexistes et sexuelles envers les femmes et les enfants d'une part, et d'autre part pour le financement d'études "sérieuses sur l'étendue du problème".

Le collectif appelle à signer massivement l'appel à la grève du 8 mars 2024.

"Tant que le travail effectué par les femmes continuera à être invisibilisé ou sous-payé, et tant que les femmes subiront des violences, nous serons dans la rue pour faire entendre nos voix", a conclu Apolline Dupuis.

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