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Marie-Rose rachète une chapelle abandonnée près de Soignies et la transforme... en centre de wellness

À Casteau, dans le Hainaut, une chapelle fermée depuis dix ans a trouvé une nouvelle vocation. Rachetée par Marie-Rose, l'établissement abrite désormais un centre de wellness unique, où jacuzzi, hammam et sauna cohabitent avec les vitraux et les voûtes d'origine.

Marie-Rose Fragapane, habitante de Jurbise, a eu un véritable coup de foudre pour la chapelle Saint-Antoine en 2018. Après 25 ans dans le commerce, elle cherchait une nouvelle activité professionnelle et s’est immédiatement projetée dans cet édifice construit en 1926.

"Quand on est entré dans la chapelle, on a vraiment ressenti un bien-être. Pourtant, elle avait été fermée pendant dix ans, donc elle était dans un piteux état", raconte-t-elle. Cinq ans de travaux ont été nécessaires pour transformer ce lieu religieux en un espace de détente, équipé de jacuzzi, hammam, sauna, banquette infrarouge et douche d'aromathérapie.

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Le concept prévoit deux espaces bien-être au rez-de-chaussée, avec toutes les commodités : jacuzzi, bain duo, hammam, sauna et une piscine partagée. ©RTL info

Il ne fallait pas "dénaturer l’édifice"

Bien que transformée, la chapelle a conservé son cachet architectural et patrimonial. Contrairement à certaines églises, la chappelle n'a pas été désacralisées : "Elle avait été construite avec les fonds des Castellois de la zone des Bruyères. C'est une chapelle privée", précise Marie-Rose.

Soucieuse de respecter l’histoire du lieu, elle a veillé à restaurer et replacer les vitraux d’origine, à préserver les voûtes et même à conserver la cloche. Avant de débuter les travaux, des conditions strictes ont été imposées par le doyenné de Soignies et le service du patrimoine.

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À l'étage, il y aura une salle de réunion et quatre locaux à louer par des prestataires spécialisés dans le bien-être. ©RTL info

"On nous a demandé de préserver la statuette en façade pendant au moins 30 ans. Le bâtiment devait rester tel quel, et l’annexe construite à l’arrière ne devait pas être visible de la rue, pour ne pas dénaturer l’édifice", explique la gérante.

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