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Le muselet d’une bouteille de champagne, mousseux ou bière, c’est l’armature métallique qui garnit son bouchon, mais aussi la plaque en fer-blanc électrolytique que le coiffe. Elle peut être vernie, vernie et lithographiée ou vernir et estampée.
Chez Armand Pirotte, chacune de ses quelque 8.000 pièces a son histoire, et elles sont soigneusement classées dans des fardes.
Il a commencé cette collection dans les années 80, après un repas avec son père. « Mon papa nous invitait de temps en temps au restaurant pour une occasion, donc on ouvrait une bouteille de champagne à cette occasion dans le restaurant. « Tiens », j’ai dit, « c’est pas mal ce petit… cette petite plaque ». Je ne connaissais pas le nom. Cette petite plaque, je vais la garder. Je dis au monsieur : « Donnez-moi la petite plaque ». »
Depuis, sa collection s’est enrichie. Certaines capsules sont de véritables pièces de collection. Jeux olympiques, portraits de célébrités ou drapeaux, les plus rares peuvent valoir plusieurs centaines d’euros. Mais Armand préfère l’échange et la passion au chiffre d’affaires. « Tous les matins, souvent, il y a un muselet ou l’autre qui traîne dans la boîte aux lettres. Hier soir, je suis allé à une soirée whist, je suis revenu avec 10-12 muselets, parce que les gens savent que je les collectionne. »
Et quand un nouveau muselet arrive entre ses mains, c’est tout un rituel. Il tente de le retrouver dans ses catalogues. « Et le voilà, il est là. Donc à mon avis c’est le vert pâle. Et pour les personnes qui aiment bien la valeur des muselets, il vaut 1,50 euro. »
Armand collectionne aussi les bagues de cigares, les disques et les figurines, mais ce sont bien ces muselets qui restent son trésor.


















