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Un dossier particulièrement grave : des employés de deux commerces ont découvert des vidéos intimes mettant en scène leur patron et son épouse, dans lesquelles apparaîtraient des images à caractère pédopornographique et zoophile. Le couple a été inculpé et placé sous mandat d’arrêt.
Ce dimanche, premier rebondissement : incarcéré depuis dix jours à la prison de Lantin, le gérant a contacté nos confrères de Sudinfo pour livrer sa version. Il dit vouloir avant tout éviter que l’affaire n’affecte ses salariés. « Je ne veux pas que ça leur retombe dessus (…) Je ne veux pas que cette histoire se transforme en bain de sang social pour eux. »
Une séparation conflictuelle selon le commerçant
Le quadragénaire évoque également une séparation récente et difficile avec son épouse, elle aussi inculpée. Il décrit une relation « toxique » marquée, selon ses dires, par la violence et une détresse psychologique importante. « C’était une relation très compliquée, dans un contexte violent et éprouvant psychologiquement. » Il affirme avoir sombré dans l’alcool, évoquant la consommation quotidienne d’une bouteille de Get 27 et de bières.
Fin novembre, quelques jours après l’arrestation de son ex‑femme, il se serait rendu au commissariat de Beaufays sur les conseils de son avocat. Il dit avoir voulu alerter les enquêteurs sur des gestes déplacés qu’il attribue à son ancienne compagne envers des enfants. « Je voulais leur dire tout ce que je savais. Parce que oui, je savais des choses, je n’ai rien dit. J’aurais dû me réveiller, agir avant. Preuve de ma bonne foi, je leur ai donné accès directement à tous nos documents, images, vidéos, fichiers », a-t-il déclaré à nos confrères.
Le commerçant également inculpé
À l’issue de son audition, l’homme a finalement été inculpé pour viol sur mineur, tout comme son ex‑épouse. Selon lui, l’affaire serait le fruit d’un complot orchestré par cette dernière. Il reconnaît par ailleurs avoir déjà été condamné par le passé pour des faits de violence familiale et de revenge porn.
L’enquête se poursuit. Le parquet de Liège a signalé qu’il n’y aurait pas de communication sur ce dossier.
















