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Située au cœur de la nature, l’usine d’embouteillage de Brux est en effervescence. Cette eau est épuisée à trois kilomètres du site, dans une zone protégée, puis acheminée aux deux lignes de production, là où les bouteilles défilent et se remplissent en quelques secondes à peine. « Je l’apprécie et alors je voulais un petit peu voir les différentes étapes », dit une visiteuse. « Il y a plein de détails et plein de questions auxquelles on a des réponses, notamment l’orientation de l’étiquette sur les bouteilles en verre, le sens de chute des bouchons », raconte un homme. « Le soufflage, le remplissage, on apprend tout », se réjouit une autre.
L’usine combine savoir-faire industriel et surveillance de l’eau. Chaque jour, entre 150 et 200 000 bouteilles y sont produites. Et quand les températures grimpent, la cadence s’accélère encore. L’été reste une des saisons les plus intenses de production.
« On doit anticiper tous ces pics de chaleur, donc avant l’été on va monter le stock un peu plus haut, on va faire plus tourner les lignes, raconte Kevin Schene, responsable de l’usine d’embouteillage. Et également pour la période de fin d’année, on sait que l’eau de Bru est une eau propice pour la gastronomie, et donc pour la période de fin d’année, c’est la même chose que pour l’été ».
Aux côtés des bouteilles en plastique, celles en verres sont réutilisées jusqu’à 20 fois pour une durée de vie moyenne de 8 à 9 ans.
« On vérifie d’abord que la bouteille est en parfait état, explique Mathieu van Overstraeten, responsable communication à la Spadel. On vérifie qu’elle peut encore être nettoyée, parce que parfois les gens mettent des choses dedans, donc il faut vérifier qu’on peut bien la nettoyer. Ensuite, on la nettoie à une certaine température, comme dans un grand lave-vaisselle ».
De 6h à 22h, l’usine de Brux est active 5 jours sur 7. Ce samedi, son personnel travaille donc bénévolement. Les bénéfices du jour seront reversés au centre médical Héliporté de Bras-sur-Lienne.
