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La juge d'instruction Martine Michel, en charge du dossier des Tueurs du Brabant qui firent 29 morts dans les années 80, réexplore la piste du grand banditisme, écrit Le Soir samedi. Léopold van Esbroeck, 69 ans, surnommé autrefois "Dikke Léopold" ou "Popolino" a ainsi été invité à se soumettre à un test ADN afin de déterminer une hypothétique correspondance avec les traces ADN retrouvées sur un gilet pare-balles déchiré, retrouvé dans un sac immergé dans le canal de Ronquières.
L'intéressé, figure du grand banditisme belge, a confirmé au quotidien avoir consenti fin 2019 à ce prélèvement ADN. "Mais j'ai dit aux enquêteurs que cela ne servait à rien, tant je suis totalement étranger à cette affaire des tueries. Lors des faits que j'ai commis, il n'y a jamais eu d'effusion de sang", a-t-il précisé. Selon Le Soir, d'autres analyses concernant des personnes issues des milieux de la grande criminalité, dont certaines issues de l'entourage de la filière boraine, devraient être exécutées prochainement.