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Marianne a récemment été victime d'un AVC mais se sent apte à reprendre le volant: que dit la loi?

Peut-on reprendre le volant après un AVC ? C’est la question que nous a posée Marianne, qui en a été victime il y a plusieurs semaines. Que dit la loi à ce sujet ?

Il y a quelques semaines, Marianne a eu un AVC. Aujourd’hui, elle va mieux, et se demande si elle peut reprendre le volant. Elle nous a contactés via le bouton orange Alertez nous. 

La réponse est non, du moins pas immédiatement. Un délai minimal de six mois est imposé avant toute éventuelle reprise de la conduite.

Une période d’attente obligatoire

Après un accident vasculaire cérébral, la législation impose un arrêt de conduite d’au moins six mois.

Passé ce délai, une consultation chez un neurologue est obligatoire pour évaluer les capacités du patient et déterminer s’il peut reprendre la route en toute sécurité.

Trois scénarios sont alors possibles :

  • Si l’état de santé est jugé très bon, le neurologue délivre une attestation autorisant la reprise de la conduite.
  • Si des séquelles importantes persistent, la période d’interdiction de conduire est prolongée.
  • En cas de séquelles légères ou de doutes sur les capacités à conduire, le patient est orienté vers un centre d’aptitude à la conduite, qui réalisera une évaluation approfondie avant de statuer.

Quelles sont les maladies qui rendent la conduite interdite ?

Certaines pathologies sont considérées comme invalidantes pour la conduite et doivent obligatoirement être signalées à l’administration communale. Parmi elles, des troubles neurologiques, des affections cardiaques graves ou encore des troubles de la vision.

Ne pas déclarer une maladie invalidante expose le conducteur à des sanctions sévères : une amende pouvant aller de 200 à 2.000 euros, voire une peine de prison de deux semaines à six mois en cas de non-respect de cette obligation.

Pour Marianne et toutes les personnes ayant subi un AVC, la reprise de la conduite dépendra donc de l’évolution de leur état de santé et d’un avis médical strict.

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