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Cet hélicoptère ultraléger, vendu en kit, a été conçu et fabriqué à Thines (Nivelles): "Ça permet de réduire les coûts"

Toute cette semaine, nous vous proposons une série "Positive Belgium", consacrée à des entreprises qui innovent et osent. Ce lundi, RTL INFO se rend à Thines, dans l'entité de Nivelles, où sont conçus et fabriqués des hélicoptères ultralégers. Il a des fonctions diverses: le loisir, mais aussi l’assistance aux secours…

C'est une nouvelle tendance dans les airs: l'ultraléger, version hélicoptère. Un engin qui pèse moins de 500 kilos, pilote compris. Il est capable d’atterrir partout et offre des sensations et de la visibilité. "C’est vraiment véhicule de loisir, qui a été conçu pour se promener, pour le weekend, pour voler et aller boire un café chez le copain ou aller jusqu'à la mer, se poser sur la plage. Comme on a envie. La catégorie ULM a été vraiment développée pour faciliter la propriété des aéronefs", explique Francis Huchette, chef pilote et directeur technique de la société Dynali.

"On vend en kit également"

L'hélicoptère de cette société a été dessiné, créé et fabriqué et assemblé à Thines, dans l'entité de Nivelles. A son cœur, il y a un moteur d’ULM, refaçonné pour devenir rotor d’hélicoptère. Pour un prix compris entre 100 et 155.000€, le propriétaire peut réaliser son rêve de piloter son propre hélico. Il peut réaliser ses entretiens lui-même, après l'avoir assemblé. "On vend en kit également. Le kit se définit par le fait que la personne assemble au moins 51% de l’hélicoptère par elle-même. Ça permet de réduire les coûts. C’est aussi un challenge personnel pour les clients. Et ça rend l’hélicoptère beaucoup plus accessible, financièrement", explique Mederic Beckers, ingénieur.

Une version drone

La société emploie 24 personnes. 9 machines sur 10 sont vendues à l’export. La demande évolue: aujourd'hui, la version drone, sans pilote, a beaucoup de succès. L’appareil quitte sa fonction loisir pour devenir utile. "On n’est pas très nombreux à pouvoir avoir des hélicoptères de cette dimension-ci capables d’emporter 2-300 kg et qui peuvent être dronisés très facilement. Par exemple, dans des pays africains, où il manque des routes, ou où il y a une instabilité politique, ils sont très contents d’avoir ces machines-là. Les Chinois emploient ces machines pour faire de l’épandage automatique", détaille Thierry Blanchart, directeur de la société Dynali.

Sauver des vies ?

130 hélicoptères de la société volent dans le monde. Un projet est en lien direct avec l'actualité en Australie. La société planche sur un appareil pour signaler des départs de feux. "On va peut-être pouvoir sauver des vies et permettre aussi aux animaux d’arrêter d’être brûlés. C’est un projet auquel on tient beaucoup car c’est vraiment un projet humain. C’est beaucoup mieux que de dire qu’on va transporter des pizzas ou des journaux par les voies aériennes", estime Thierry Blanchart.

Le modèle est certifié en Chine, en France, en Pologne, mais pas encore en Belgique. Ce devrait être le cas dès qu’il y aura un gouvernement.

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