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Des photos et vidéos pornographiques de jeunes filles belges partagées sur un site internet: comment protéger vos enfants?

Des centaines de jeunes Flamandes ont été victimes, sans le savoir, d'un réseau clandestin qui échangeait des photos et vidéos d'elles nues, ressort-il d'une enquête menée par VTM et par RTL Pays-Bas. Au total, plus de 5.000 photos ont circulé sur le site web protégé. Elles ont été échangées par des milliers d'utilisateurs. Cette affaire met en lumière les dérives et pièges des réseaux sociaux. Alors comment protéger enfants et adolescents? Quelles sont les procédures à suivre pour garantir un maximum de sécurité. Voici quelques conseils avec Justine Roldan Perez et Aline Lejeune.

Difficile pour les jeunes de prendre conscience des dérives des réseaux sociaux qui font aujourd’hui partie intégrante de leur quotidien. Un premier point important est à mettre en avant: il faut les informer au maximum.

"Le truc le plus simple est de demander: "Est-ce que tu voudrais que la photo que tu envoies soit exposée sur un abribus, qui n’est pas grand-chose par rapport à Google", explique Bernard Devos, délégué général aux droits de l’enfant

Autre message essentiel à faire passer aux jeunes: l’impact à long terme que peut avoir une image envoyée via les réseaux sociaux même une fois supprimée. "Il faut se demander si on sera d’accord que la photo qu’on va envoyer soit vue par notre futur patron", ajoute Jean-Marc Van Gyseghem, directeur de recherche à l’Université de Namur.


Un apprentissage qui doit se faire en partie à l'école

La protection de la vie privée pour les mineurs sur la toile est presque impossible. Il est donc important d’éduquer les jeunes à l’utilisation des réseaux sociaux. "Les adolescents sont actifs sur les réseaux sociaux et ils le resteront. Le tout est de leur apprendre le meilleur usage de ces réseaux sociaux", poursuit Bernard Devos. Un apprentissage qui pour Jean-Marc Van-Ghyseghem doit se faire en grande partie à l’école. "Il y a des cours d’éducation sexuelle, du code de la route, de cours de beaucoup de choses, mais pas d’Internet qui est pourtant devenu un outil quotidien", indique-t-il. 

Malgré les autorisations parentales et les restrictions d’âge comme sur Facebook par exemple, rien ne permet aujourd’hui de maitriser efficacement les contenus diffusés sur internet de manière publique ou privée.

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