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Frédéric François continue de faire vibrer son public. De retour sur la scène de l’Olympia pour la 18e fois, il célèbre une carrière marquée par la fidélité, l’émotion et la sortie de son nouvel album, "Tout s'oublie un jour".
À 74 ans, l’interprète de "Je t’aime à l’italienne" va se produire à l’Olympia pour la 18e fois de sa carrière : "Vous vous rendez compte ? La première fois, j'ai fait un mois complet. J’ai fait des quinze jours, des trois semaines… Enfin, peu importe : c’est mon 18e Olympia. Et à chaque fois, c’est rempli", confie l’artiste.
Pour Frédéric François, cette salle est bien plus qu’un lieu de concert : "C’est ma deuxième maison", affirme-t-il. "La fidélité des gens, ça me touche vraiment."
Malgré l’expérience et les années, l’émotion reste intacte à l’approche de la scène. "Chaque fois que je la vois, ça me touche. Vous arrivez boulevard des Capucines et vous voyez le nom comme ça, en lettres de feu. En fait, ça me stresse un peu", avoue-t-il. Avant chaque représentation, l’envie de bien faire est toujours aussi présente : "Ce soir, il va falloir que je me donne à fond pour que les gens partent avec des étoiles dans les yeux après le spectacle."
C'est une communion incroyable
L’impatience de retrouver la scène est palpable, Frédéric François vit chacun de ses concerts comme une célébration : "C’est deux heures de spectacle et c’est une communion incroyable. Ceux qui viennent le savent". L’accueil est toujours à la hauteur de ses attentes : "Avant que ça commence, bien sûr, ils crient ‘Fredo, Fredo, Fredo’. Je rentre sur scène et puis voilà, ils vous applaudissent, ils chantent, ils sont debout, ils dansent même."
Un moment particulièrement fort vient clore chacun de ses shows : "À la fin, ils sont tous devant la scène et qu’est-ce qu’ils attendent ? Je t’aime à l’italienne. Et ils chantent avant que je ne commence à chanter. C’est extraordinaire."
