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Dans "Moon le Panda", en salle ce mercredi, Alexandra Lamy incarne la mère d’un jeune garçon en quête de repères. Une aventure familiale tendre et magique… mais aussi une expérience de tournage inoubliable pour la comédienne.
Ce mercredi, un film émouvant pour petits et grands arrive au cinéma : "Moon le Panda". Un voyage au cœur de la Chine et des liens familiaux, avec Alexandra Lamy au casting.
Une rencontre inattendue entre un enfant et un panda
À 12 ans, Tian traverse une période difficile. Peu motivé à l’école, le jeune garçon semble en perte de repères. Pour l'aider à se recentrer, ses parents décident de l’envoyer passer les vacances chez sa grand-mère, dans une maison isolée au cœur des bois. C’est là qu’il fait une rencontre qui va bouleverser sa vie : un jeune panda. Entre l’enfant solitaire et l’animal totem de la Chine, un lien fort et intime se tisse.
Un tournage sous haute surveillance
Tourné dans la province du Sichuan, en plein centre de la Chine, "Moon le Panda" met en lumière une région emblématique pour cet animal sacré. Là-bas, le panda est omniprésent, symbole national qu’on retrouve sur les objets du quotidien. Une réalité qui a marqué Alexandra Lamy, qui incarne la mère de Tian à l’écran. "On ne peut pas faire n'importe quoi avec le panda, c'est extrêmement sacré, c'est très protégé", confie l’actrice. "Moi, j'avais le rêve de me dire super je vais faire ce rôle, je vais prendre des petits pandas comme ça, leur faire des petits câlins et pas du tout. J'étais extrêmement déçue, je les voyais que de loin."
Un animal fascinant… et fainéant
Au fil du tournage, Alexandra Lamy s’est passionnée pour cet animal étonnant. Le panda, qui a frôlé l’extinction à plusieurs reprises, doit sa vulnérabilité à son comportement. À l’origine, le panda, c’est un ours qui doit chasser et pêcher pour se nourrir, mais il est tellement fainéant qu’il a changé son régime alimentaire pour se replier sur le bambou… Même la reproduction, chez lui, est un effort rare.
Dans "Moon le Panda", pourtant, l’animal se révèle moins paresseux : il devient même un moteur de transformation pour la famille. Grâce à lui, les liens se resserrent, les blessures se pansent et chacun trouve peu à peu sa place.
Un film pour tous les âges
Alexandra Lamy souligne l’universalité du film : "Ça s'adresse à tout le monde. Ca va de l'enfant jusqu'aux grands-parents". Un point d’autant plus marquant que le rôle de la grand-mère est central dans l’histoire.
La comédienne salue au passage la culture chinoise et le respect intergénérationnel qu’elle a observé sur place : "Dans ce pays que je trouve assez chouette, il y a un truc aussi où ils respectent tellement leurs parents et leurs grands-parents. Ils sont associés à la sagesse".
