« Depuis une semaine, je pense à lui toute la journée » : le voyage de Lena Situations à Los Angeles tourne au cauchemar

Arrivée en Californie avec son compagnon Seb La Frite et plusieurs amis dont Maxime Biaggi, Djilsi et Adèle Castillon, Lena Situations explique : « Il est 15h30, donc on est en plein jour. On est au Urth Caffé à Melrose. Urth Caffé, c’est vraiment bobo land, c’est vraiment 12 balles le smoothie. Donc t’es chez les bobo artistes de Los Angeles mais t’es pas non plus dans le truc hyper luxueux, dons c’est pas comme si t’était sur Rodeo Avenue », raconte-t-elle, à 10 minutes 19 dans la vidéo ci-dessous.

« C’est une belle après-midi où tu te dis que rien ne peut se passer parce qu’on est en plein jour et généralement quand tu imagines un drame, tu l’imagines de nuit dans un quartier craignos », poursuit-elle. Mais alors que le repas vient à peine de commencer, « il y a une dame qui hurle « oh my god », à l’américaine ». Deux hommes cagoulés, armés de revolvers, surgissent sur la terrasse. « Ils ont les deux mains armées, ils ont deux revolvers, et ils marchent d’un pas très très très décidé face à nous sur la terrasse. (…) J’ai le réflexe de dire « au sol, au sol » (…) parce que je m’imagine que c’est un gang qui règle ses comptes (…) et j’ai peur qu’on se prenne une balle perdue », se souvient la Youtubeuse.

Une fois sous la table, « on commence à réfléchir un peu comme des Français : on imaginait que c’était un attentat », explique-t-elle. Mais les assaillants ont pris la fuite après plusieurs minutes de tension, avant l’arrivée de la police, et l’enquête a révélé qu’ils avaient en fait arraché une montre de luxe à un jeune homme, un passant qui n’était même pas encore installé sur leur terrasse. « Tout ça pour une montre », explique-t-elle.

Ce mauvais souvenir restera gravé dans la mémoire de la Youtubeuse : « Depuis une semaine, je pense à lui toute la journée », confie Lena, encore sous le choc. Car « je pensais que j’allais vraiment bien (…) mais il y a un truc qui reste en tête : c’est que je ne suis pas prête à mourir. (…) Dès que je n’ai plus rien à faire, je retombe un peu dans une phase où j’ai peur. J’ai pas envie de marcher dans la rue. Là j’ai vu un pauvre monsieur dans la rue avec une cagoule et j’étais terrifiée. »