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Avec un peu d’imagination, nous voici devant le palais royal. Et dans cette voiture, le souverain, ou plutôt sa doublure, qui passe les troupes en revue.

Qu’est-ce que ça fait d’être dans la peau du roi ? « C’est très difficile. Il me manque juste une reine à côté de moi », confie Éric Dubois, 1er inspecteur principal. Toute la matinée, il répète inlassablement sur les pistes du haras de la police fédérale. C’est qu’il faut coordonner 72 chevaux au son des trompettes et des tambours. Ces équidés formés pour le terrain ne se laissent pas distraire.
« C’est leur métier de tous les jours, puisque ce sont les mêmes chevaux que ceux qui font du maintien de l’ordre au football, que ceux qui vont au festival, etc. Donc le bruit et l’environnement agité, ça fait partie de leur quotidien », raconte Benoît van Houtte, commandant de l’escorte royale.
Et puis il y a les petits derniers qui doivent encore faire leur preuve. Capi est l’un des chevaux de l’Ommegang. Il a été offert à la police et pour la première fois, il va escorter le roi Philippe. « Il a déjà fait des petites escortes. Donc il y a une différence entre une petite escorte ambassadeur et des escortes du 21 juillet. Le délai est beaucoup plus long que les petites escortes », explique Fabrice Baume, 1er inspecteur.
La cavalerie n’est jamais à l’abri d’une mauvaise chute ou d’un petit coup de sang des chevaux. Mais on nous l’assure, ils sont fin prêts pour la fête nationale.


















