Partager:
Dans le nouveau magazine d’investigation "Made in China", Christophe Deborsu explore l’influence grandissante de la Chine dans notre quotidien. Entre fascination, contrôle et tension, le journaliste partage revient sur les coulisses de son voyage.
Le ton est donné dès l'arrivée : selon Christophe Deborsu, ce que l’on perçoit de la Chine depuis l’Europe n’a rien à voir avec la réalité sur place. "À Bruxelles, le Pavillon chinois, magnifique œuvre de Léopold II, est à l'abandon depuis une bonne dizaine d'années. En Chine, vous voyez des immeubles magnifiques, des gratte-ciels… La Chine, c'est vraiment le futur", confie le journaliste.
Un futur ambitieux, tourné vers la modernité, mais qui s’inscrit toujours dans un système politique strict : celui du parti unique.
"J'avais l'impression que j'étais contrôlé"
Dès son arrivée à l’aéroport, le journaliste est confronté à une réalité bien différente des standards occidentaux. "Je rencontre ma guide, la personne qui va m'aider à faire les reportages. Je lui demande si elle est membre du Parti communiste. Elle me dit oui, ça commençait bien…", raconte-t-il.
Une réponse révélatrice du climat ambiant. "J'avais tout de suite l'impression que j'étais assez contrôlé". Ce sentiment de surveillance ne l’a plus quitté durant tout son séjour.
Une omniprésence policière pesante
"La Chine, c’est en même temps le futur et un régime sous contrôle permanent. Ce qui m'a vraiment frappé, c'est qu'ils veulent être numéro un en tout. Ils veulent nous écraser et nous dominer. Ça fait peur", souligne Christophe Deborsu, évoquant une volonté de puissance sans complexe.
Il y a des policiers partout
Mais cette ambition s’accompagne d’un encadrement rigide. "Il y a des policiers partout. Les services de sécurité sont omniprésents. C'est vrai qu'on n'avait pas l'autorisation de tourner parce que, pour avoir un visa de journaliste en Chine, c’est super compliqué… Donc quand on filmait, on se demandait sans arrêt : 'Est-ce qu'on va se faire épingler ? Est-ce qu'on va se faire prendre ?'"
Des questions en suspens
Le tournage du documentaire a donné lieu à plusieurs incidents révélateurs. "Je suis devant un bâtiment public pour filmer des emblèmes du communisme. Je filme depuis quelques secondes et quelqu’un vient immédiatement me dire que je ne peux pas rester là", raconte-t-il encore.
Le reportage promet des séquences tendues et riches en révélations. Sur une dernière note, le journaliste tease : "Est-ce que j'ai finalement été interpellé par la police ? Vous le verrez dans les épisodes… Je compte sur vous pour regarder !"
"Made in China", 4 épisodes à découvrir dès le vendredi 16 mai à 19h50 sur RTL tvi et RTL play.
