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« Je le fais avec une grande tendresse » : Élie Semoun explique pourquoi il aborde systématiquement cette thématique dans ses spectacles

Par RTL info

Dans son nouveau spectacle « Cactus », Élie Semoun ose rire de tout, y compris du handicap. Un sujet qu’il aborde sans filtre, persuadé que l’humour est une manière de briser les tabous.

Élie Semoun n’a jamais eu peur de marcher sur des braises. Dans « Cactus » son nouveau spectacle, il s’attaque à une société qu’il juge de plus en plus « méchante, cruelle, anxiogène ». Et s’il y a bien un terrain où il refuse de s’autocensurer, c’est celui du handicap.

« Vive le second degré », dit-il sans détour. « J’adore ça, parce que c’est tabou, parce qu’on ne se moque pas beaucoup des handicapés, et je sais qu’eux-mêmes adorent qu’on se foute de leur gueule. Et je le fais, je pense, avec une grande tendresse. »

 

 

Dans « Cactus », l’humoriste aborde plusieurs thématiques sensibles comme le racisme, la vieillesse, le handicap avec son regard bien à lui : « Ce sont des sujets brûlants qui, sur le papier, ne sont pas drôles. Mais sur scène, les gens en meurent de rire ». Cette approche, il la défend avec la conviction que l’humour est un moyen de désamorcer la peur, les tensions, les clichés. « Il y a plein de sujets sur lesquels il faut absolument rire parce que sinon, on se pend ».

Dans ce nouveau spectacle, l’un des sketchs les plus marquants met en scène Xavier, un personnage handicapé moteur qui présente sa copine à sa mère. « Ils s’engueulent tous les deux, et on s’aperçoit que, finalement, handicapé ou pas, c’est un couple comme un autre ».

Un humour qui bouscule sans méchanceté

Loin de la provocation gratuite, Élie Semoun assume un humour qui « pique », mais qu’il veut profondément humain. Et s’il évoque aussi son père en maison de repos ou des clubs de racistes imaginaires dans ses spectacles, c’est toujours avec cette idée : rire des pires aspects de la société pour ne pas en souffrir.

Le spectacle Cactus sera présenté en novembre aux Halles de Woluwe-Saint-Pierre et au Théâtre Royal de Mons. Avant cela, Élie Semoun rôdera ses sketchs dans plusieurs comedy clubs, une première dans sa carrière. « C’est dans l’air du temps », confie-t-il. Avant d’ajouter : « Je ne suis pas un génie de l’humour. Mieux vaut mieux se dire ça et se remettre en question ».

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