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"C'est un monde de faux-cul !": brassard One Love au bras, Marc Delire pète un plomb et détruit la FIFA et l'Émir du Qatar (vidéo)

C'est sans aucun doute possible le sujet chaud de la journée. La FIFA a obtenu gain de cause et réussi à faire interdire le brassard One Love, que voulaient porter de nombreuses sélections au Mondial, y compris la Belgique. Ce ne sera pas le cas, après des menaces de sanctions sportives. 

Cette décision fait enrager Marc Delire. Pour notre consultant, il ne s'agit aujourd'hui que d'une démonstration de toute l'hypocrisie qui règne dans cette Coupe du Monde. "Il y a 12 ans, quand on a attribué la Coupe du Monde au Qatar, tout le monde s'en foutait. Maintenant que c'est le début, tout le monde commence à critiquer et on dit que c'est de l'hypocrisie", a-t-il d'abord précisé. 

Il a ensuite pris une position claire pour le port de ce brassard et la réaction des médias et des participants à la Coupe du Monde. "Je le fais aujourd'hui, parce que ça s'est passé aujourd'hui. Et moi, jusqu'au bout, je porterai ce brassard-là, parce qu'il est important. Je rappelle quand même le discours de l'Émir. Quand j'entends Gianni Infantino dire "je suis gay", et que deux jours plus tard, on interdit de porter ce brassard, je trouve ça hypocrite. La seule chose qu'il aurait pu dire Gianni Infantino, ce n'est pas je suis gay, mais je suis un faux-cul. Là, ça aurait été la vérité", a-t-il détaillé.

Très remonté, il a ensuite invité tout le monde à couper court au règne de Gianni Infantino, le président de la FIFA. "C'est un monde de toc, de faux-culs, de superficiel et ce n'est pas eux le football, pas eux la Coupe du Monde. Eux, c'est la FIFA. À notre petit niveau, on a le droit et le devoir de garder ce brassard pour montrer que la démocratie existe. Je n'ai pas de compte à rendre à cet Émir, je n'ai pas de compte à rendre à Gianni Infantino. Il faut que les fédérations s'unissent pour interdire à Infantino de se représenter en 2023, parce qu'il incarne tout ce qui pue dans le foot. Continuer comme ça, c'est accepter l'inacceptable", a précisé Marc Delire.

Mais alors pourquoi avoir refusé de le porter malgré tout ? Pour le carton jaune ? Pour Silvio Proto, c'est une grave erreur. "Souvent, le capitaine, c'est le meilleur joueur de ton équipe. Ils l'ont fait pour ne pas être disqualifié sur un match. Si les grandes nations comme le Brésil, l'Argentine, la France disaient "nous, on va le porter ce brassard". Peut-être que les arbitres aussi auraient pris le parti de se dire 'on ne va pas donner la carte jaune'. Mais là, personne ne l'ouvre, on fait du cinéma", a regretté l'ancien gardien.

Ce que Marc Delire rejoint aisément. "Le risque de prendre une carte jaune, c'est de dire qu'on a le droit d'être avec qui on veut et que ce n'est pas eux qui vont décider de notre sexualité, de comment on vit ou de comment on veut agir. Il y a 12 ans, on aurait dû se révolter. Mais là, on a l'occasion de faire bouger les choses", a-t-il poursuivi au sujet de cette fameuse polémique.

Le duo a aussi vivement critiqué la décision de "recaler" le maillot de la Belgique, alors qu'ils l'avaient déjà vu auparavant. Ambiance. 

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