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Il y a comme qui dirait de l’eau dans le gaz à l’Union belge. En cause, une sortie de Rudi Garcia la semaine dernière. Le sélectionneur des Diables Rouges avait dénoncé le licenciement de Nicky Hayen à Bruges, avant que la fédération ne le recadre publiquement, l’invitant à éviter de s’exprimer sur des cas de ce genre.
Forcément, le sujet s’est invité sur le plateau du Vestiaire. Pour Marc Delire, Steven Defour et Kevin Sauvage, tout cela est totalement incompréhensible.
« Qu’est-ce qu’on en a à foutre »
« Alors ça, je n’ai jamais vu », a même lancé Marc Delire, qui dénonce l’attitude de la fédération, qu’il accuse « d’aller créer un problème là où il ne devrait pas y en avoir ». Il en est persuadé : Bart Verhaeghe, le président de Bruges, a appelé son ancien collège Vincent Mannaert, aujourd’hui dans les hautes sphères de la fédération, pour calmer Rudi Garcia. Et la fédération s’est alors exécuté.
« Qu’est-ce qu’on en a à foutre qu’il dise ça ? Il a le droit de penser ce qu’il veut », s’emporte ensuite notre consultant. « C’est créer des problèmes pour rien. Recadrer pour un avis qu’il a sur le football belge… », a embrayé Steven Defour, lui aussi tombé des nues face à cette affaire.
Un grave problème interne ?
Pour Kevin Sauvage, il faut y voir un signal profond. Pour lui, il y a une fracture entre Rudi Garcia et les dirigeants du football belge. « Je ne pense pas que les deux hommes soient encore sur la même longueur d’onde », juge-t-il même en évoquant la relation entre Mannaert et Garcia.
Le journaliste dénonce le climat dans lequel doit évoluer le Français actuellement. « J’ai l’impression qu’on attend Rudi Garcia au tournant et à chaque fois qu’il y a un problème, qui n’en est même pas un, on essaie de le descendre. Je trouve ça d’une stupidité sans nom », peste-t-il ensuite.
Un avis partagé par Steven Defour. « Ils veulent que ça sorte dans la presse. Peut-être qu’ils ne sont pas très contents de l’entraîneur », s’interroge l’ancien Diable Rouge, qui affirme ensuite que le vestiaire est derrière Garcia. « Foutez-lui la paix », a conclu un Marc Delire énervé.
Un tel problème à 6 mois d’une Coupe du Monde, cela peut faire tache.
