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"Des mois de travail balayés": des fans du Standard enragent après l'interdiction d'un énorme tifo

Les Ultras Inferno 1996, l'un des plus grands groupes de supporters du Standard, viennent d'annoncer qu'un tifo conséquent, qui devait être déployé demain contre Genk, avait été interdit par la direction et la police.

Il n'y aura pas de tifo, demain, à Sclessin. Pourtant, les fans liégeois avaient sorti les grands moyens pour la réception du Racing Genk, prévue demain sur le coup de 20h45. Un tifo géant devait en effet être déployé, mais les Ultras Inferno, qui accueillent certains des plus grands fans du club, ont annoncé que ce dernier avait été interdit.

La décision émane des autorités locales, à savoir la direction du club mais aussi la police locale. "Ils nous ont signifié que ce tifo serait refusé pour cause de "visuel inadéquat". Un tifo pensé avant tout pour transcender le stade et nos joueurs afin de les pousser vers la victoire. Ce même genre de visuel accepté il y a peu dans plusieurs stades européens, et même belges", s'insurgent les supporters.

Les fans s'insurgent

Selon eux, un dialogue devait être noué hier, eux qui voulaient faire découvrir le fruit d'un travail de longues semaines. Mais rien n'a changé et le tifo sera bien interdit. "Les autorités trouvent toujours quelque chose à dire et à restreindre. À l'image de ce pays où on est fermé plus que jamais. Petit pays, petit esprit !", regrettent les Ultras Inferno dans un communiqué. "Ce n'est pas juste un visuel qu'ils sanctionnent, ni même juste un groupe, mais c'est aussi la passion de nombreux amoureux du club qui ont passé des heures sur la conception de ce tifo. Sans oublier, indirectement, l'ensemble des RSCL fans qui nous aident à financer nos animations", détaillent-ils ensuite.

Ils dénoncent aussi l'inaction du club, dont la direction aurait pu intervenir pour faire annuler cette interdiction. "Par ce communiqué, nous annonçons que le tifo prévu est donc refusé et ne verra sans doute jamais le jour. Des mois de travail et d'investissement balayés de la sorte sans discussion possible. Voilà où nous en sommes arrivés". Pour autant, les ultras confirment leur intention d'assister à la rencontre malgré tout. 

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