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Selon le parquet fédéral, Wilmots a outrepassé ses fonctions après que Lothar D’Hondt a interrompu le match Standard-Anvers le 17 octobre, après trois jets de gobelets sur l’arbitre par des supporters liégeois.
Wilmots avait déclaré au micro de DAZN, diffuseur officiel, que « les arbitres sont les stars ». « Leurs décisions gâchent tout. Ça me met hors de moi, d’autant plus que c’est la troisième fois », avait-il poursuivi, avant de s’emporter à nouveau dans le vestiaire des arbitres. Le parquet fédéral a requis un match de suspension et un autre avec sursis et 1500 euros d’amende.
Un blâme à l’arrivée ?
L’avocat du Standard a défendu Wilmots, arguant qu’il ne s’en était pas pris à un arbitre en particulier, mais qu’il était frustré par le contexte plus général des décisions arbitrales prises dans les semaines précédentes. Il a également affirmé que son intention n’était pas de remettre en cause l’intégrité de l’arbitre. La défense a donc requis un simple blâme.
Pierre François, manager général des Rouches, a également pris la parole. « Il n’y a aucune trace d’insulte, ni de menace ». La déclaration « Tout le monde va payer ! » n’avait pas non plus pour but de menacer, mais plutôt de souligner que chacun (y compris au Standard) devrait en subir les conséquences.
Après la clôture des débats, le Comité a annoncé qu’il rendrait sa décision « dès que possible ».
















