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Qui dit nouvelle saison de Jupiler Pro League, dit nouvelles attentes arbitrales. Jonathan Lardot, directeur technique de l’arbitrage belge présente les points à surveiller pour ce nouvel exercice. L’accent sera mis sur la communication et sur l’amélioration de l’usage de l’arbitrage vidéo (VAR). « Nous avons besoin de plus de qualité dès aujourd’hui, mais nous devons également penser au futur ».
Jonathan Lardot a notamment annoncé son souhait de réduire au maximum les zones grises, « trop importantes la saison dernière ». « Nous avons besoin d’appliquer clairement les lignes directrices, surtout au niveau du VAR, car les arbitres n’étaient pas toujours sur la même ligne la saison dernière. »
« Cela explique certaines erreurs que l’on a pu commettre »
L’ancien arbitre, 41 ans, a par ailleurs annoncé une série de mesures pour améliorer l’arbitrage à court et moyen terme. « Nous avons réalisé de bons playoffs car nous avions des équipes fixes de quatre ou cinq arbitres qui travaillaient ensemble, sur le terrain et à la vidéo. Ce n’est pas évident d’appliquer ce schéma pendant toute la saison régulière, mais il faut essayer de le faire autant que possible ». Durant les playoffs, 97 % des décisions arbitrales après intervention du VAR ont été jugées correctes, contre 95 % en phase régulière. Les arbitres ne pourront plus officier lors de la même journée sur les pelouses et au VAR.
« L’arbitrage sur le terrain et l’arbitrage vidéo sont deux choses bien différentes. Le passage de l’un à l’autre est difficile et cela explique certaines erreurs que l’on a pu commettre » affirme-t-il.
Pour atteindre ces objectifs, Jonathan Lardot a dévoilé une nouvelle structure du Professional Referee Department (PRD). Les arbitres francophones et néerlandophones de Challenger Pro League, de D1 et de D2 Amateurs seront par exemple regroupés dans un seul groupe, avec des entraînements et des sessions techniques communes.
