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Édito: c’est toujours la faute de l’arbitre…

C’est une ritournelle qui empoisonne régulièrement les conférences de presse et les analyses d’après-match : l’arbitre et sa direction de match sont très souvent au centre des débats. Avec une constante : l’équipe vaincue appuie fortement sur cet argument.

Il n’en a pas été autrement ces derniers jours lorsque l’Inter a éliminé le Barca au terme de l’un des plus haletants duels que la Ligue des Champions ait pu offrir ces dernières années. Un véritable régal ! Quelques minutes après la rencontre, pourtant, Hansi Flick a chargé l’arbitre, tout en précisant en fin d’allocution que l’Inter avait réalisé, il est vrai, une grande performance.

Dans le clasico espagnol de ce week-end, le spectacle fut une nouvelle fois au rendez-vous, tout comme, malheureusement, les critiques envers les arbitres et assistants. Faire confiance à l’arbitre ressemble désormais à un combat perdu d’avance, tant la suspicion et la mauvaise foi font partie intégrante, désormais, du football. 

Le Real Madrid a perdu son élégance

L’un des clubs les plus acerbes envers les arbitres est sans aucun doute le Real Madrid. Ces derniers mois, le club le plus prestigieux au monde fait fort : les communiqués de presse ciblant les arbitres, les montages vidéo de la chaîne du club compilant les erreurs arbitrales en leur défaveur, le comportement honteux de Rudiger et Vinicius en finale de la Coupe du Roi, sans oublier, quelques mois plus tôt, le boycott de la cérémonie du Ballon d’Or couronnant Rodri, au détriment de Vinicius…

Le Real a tout simplement perdu l’élégance qui sied à un club de son rang. Est-ce un hasard si les Merengues ne vont probablement rien gagner cette saison ? Il serait peut-être temps, dans la capitale espagnole, de ne parler uniquement, et à nouveau, que de football. 

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