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Pour Wouter Vrancken, le Racing Genk ne doit pas "trouver des excuses" après son élimination aux tirs au but au 2e tour préliminaire de la Ligue des Champions après avoir joué 115 minutes en supériorité numérique face au Servette Genève mercredi.
Après cinq minutes de jeu, les Limbourgeois se sont retrouvés en supériorité numérique après un tacle appuyé d'Enzo Crivelli sur Bryan Heynen, évacué sur civière. "C'est de notre faute, il ne faut pas trouver des excuses quand on joue tout le match à 11 contre 10 et qu'on domine de la sorte. Il faut pouvoir prendre ses responsabilités dans les 20 derniers mètres et oser faire le dernier geste mais nous étions beaucoup trop statiques", a déclaré Vrancken en conférence de presse.
Une élimination d'autant plus difficile à avaler que le Racing s'est fait rejoindre à deux reprises au score. "C'est incroyable de se faire reprendre deux fois. Mais notre défense n'était pas notre plus gros problème, c'était surtout nos mouvements dans les 16 mètres. C'est une énorme déception."
Lors du dernier entraînement mardi, les Genkois ne se sont pas entraînés aux tirs au but. Un choix que ne regrette pas l'entraîneur limbourgeois. "Le Servette ne s'est pas préparé non plus. Les tirs au but, c'est avant tout mental. Il est difficile de créer ces conditions à l'entraînement. En jouant à dix tout le match, le Servette a pu aborder cette séance avec l'avantage de n'avoir rien à perdre."
Repêché au 3e tour préliminaire de l'Europa League contre l'Olympiacos, le Racing devra rapidement tourner le bouton et se concentrer sur la réception d'Eupen samedi en championnat avant de se rendre en Grèce jeudi. "Nous devons nous concentrer sur Eupen. Tout le monde doit agir en tant que professionnel et avancer. Cela fait partie du football professionnel", a conclu Vrancken.