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Emile Rousseaux est arrivé en 2018 à la tête de l'équipe de France féminine de volley après une fructueuse période comme coach des hommes de Roulers (11 trophées nationaux en six saisons). L'ancien international belge a fait du chemin avec les Bleues remportant il y a quinze jours, la Challenger Cup, qualifiant la France pour la Ligue des Nations 2024, une première pour les Tricolores.
Classée 50e à l'arrivée d'Emile Rousseaux, la France figure au 18e rang mondial avant le championnat d'Europe qu'elle entame mercredi à Tallinn contre le pays hôte de son groupe D, l'Estonie après avoir été battue 3-1 et 3-2 contre l'Allemagne de Vital Heynen en préparation.
L'Euro se déroule de mardi au 3 septembre dans quatre pays, en Belgique (à Gand et Bruxelles), en Italie, en Allemagne et en Estonie. Le coach belge a fait tourner son effectif après un début d'été chargé avec la Golden League fin juin-début juillet et la Challenger Cup.
La France jouera ensuite vendredi contre l'Espagne, dimanche contre la Finlande, le 21 août contre la Slovaquie et le 22 contre les Pays-Bas. Les quatre premiers de chaque groupe disputeront les huitièmes de finale, à partir du 26 août.
"Je regrette de ne pas avoir pris l'équipe deux ans plus tôt. Mais le niveau atteint et la victoire en Challenger Cup, c'est quand même improbable, par rapport à quand on a commencé en 2018", a confié Emile Rousseaux au Parisien. "A un an des Jeux, c'est absolument merveilleux. C'est une expérience à long terme nécessaire pour les filles. Mais à court terme attention, on n'a pas vraiment appris à se confronter à autant d'équipes aussi fortes. On va participer à l'Euro puis à la Ligue des Nations. J'espère qu'on va s'adapter le plus vite possible".