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Hanne Verbruggen se prépare à vivre un marathon difficile aux Mondiaux d'athlétisme de Budapest. La raison ? Une blessure à la hanche qui la perturbe depuis deux mois. "Ca va mieux, mais il y a beaucoup d'entraînements importants que je n'ai pas pu effectuer. Je n'ai jamais aussi peu couru avant un marathon. Heureusement, la base et bonne et avec l'adrénaline cela ira", explique cette prof de sciences dans l'enseignement secondaire.
A un an des Jeux de Paris pour lesquels elle est qualifiée depuis son chrono de 2h26:32 le 19 février à Séville, qui l'envoyait aussi à Budapest, pourquoi prend-elle des risques ? "C'est un problème au muscle de la fesse et il y a eu compensation avec l'autre jambe. D'après les médecins, il y a de la douleur mais pas de risque d'aggravation", explique-t-elle. "Ce sont les championnats du monde. L'an dernier j'avais fait l'impasse sur Eugene pour privilégier l'Euro de Munich (où elle se classa 8e). C'est donc l'occasion de courir en championnats du monde."
Les conditions de course, la chaleur et l'humidité attendues samedi (le départ sera donné à 7h00), vont rendre pénible la course aux mythiques 42,195 km. Si elle n'a pas vécu l'enfer du marathon nocturne des Mondiaux de Doha en 2019, Hanne Verbruggen a déjà goûté à la chaleur humide de Sapporo où s'est couru le marathon olympique des JO de Tokyo (49e). "Je n'y ai pas couru à mon niveau. Ici, il y aura moins d'humidité. Ce sera l'autre raison de partir très prudemment." La première étant sa blessure.
La marathonienne de 30 ans a prévu de prendre congé de l'enseignement à partir de février afin de préparer le rendez-vous olympique. Elle rêve aussi de battre un jour le record de Belgique de Marleen Renders (2h23:05) qui remonte déjà à 2002.



















