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"J'ai une trentaine de médailles en tout": Julie, une reine du tatami, nous raconte son incroyable succès aux Special Olympics

Les Special Olympics accueillent cette année plus de 3.500 athlètes porteurs d'un handicap mental. Un rendez-vous où la compétition se mêle à des valeurs fortes d'inclusion et de solidarité.

Les Special Olympics 2025 ont officiellement débuté à Courtrai. Cet événement emblématique, qui célèbre sa 41e édition, réunit plus de 3.500 athlètes porteurs d'un handicap mental, venus de tout le pays. Pendant trois jours, les participants s'engagent dans une vingtaine de disciplines sportives, portant haut les valeurs du dépassement de soi et de l'inclusion sociale.

Les Special Olympics représentent bien plus qu'une succession d'épreuves sportives : ils sont, pour beaucoup de participants, un moment central de leur année. C'est notamment le cas de Julie. Cette dernière, engagée en judo, vit un véritable rêve éveillé dans cette compétition ces dernières années. "Cela fait très longtemps que je suis aux Special Olympics. Je suis vice-championne de judo et j'ai eu une trentaine de médailles en tout", nous raconte-t-elle, sourire aux lèvres.

"Un appel à la société"

Pour elle, tout est parfait dans cette compétition. "J'aime bien tout le monde. Le plus important, c'est de participer et de gagner", a-t-elle détaillé. Dominique Dehaene, directeur des Special Olympics, embraye dans le même sens: pour lui, ces trois jours de compétition n'ont pas qu'un intérêt purement sportif. Loin de là, même.

"On donne un signal très important au monde entier et à a toute la société pour montrer que ces athlètes n'ont pas qu'un handicap, mais aussi des talents", nous confie-t-il en effet. "C'est un appel à la société pour donner plus d'opportunités, que ces athlètes n'ont pas toujours dans leur vie quotidienne", précise-t-il ensuite. 

Un aspect primordial des Special Olympics est également la santé. Des dépistages sont organisés pour les athlètes dans huit domaines différents. Dominique Dehaene a donné des exemples concrets de ces actions préventives : "Par exemple, l'année passée, on a découvert une athlète qui avait un déficit visuel de moins de 6, qui n'avait même pas encore de lunettes." Ces dépistages visent à détecter d'éventuels problèmes de santé et intervenir rapidement, renforçant ainsi le volet bien-être de l'événement.

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