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Rachid Meziane avec les Belgian Cats face à la France "mettre l'aspect émotionnel de côté"

La France sera l'adversaire de la Belgique en demi-finales de l'Euro de basket féminin samedi (20h45) à Ljubljana. Un moment particulier pour Rachid Meziane, le sélectionneur français des Belgian Cats qui fut assistant en équipe de France entre 2014 et 2021 lors de quatre Euros, deux Coupes du monde et deux Jeux Olympiques.

Le coach de Villeneuve d'Ascq est à présent à la tête des Belges et "il faut que j'ai cette capacité à laisser l'aspect émotionnel de côté, ce que je suis en train de plutôt bien faire pour l'instant", a assuré Rachid Meziane lors d'un point presse vendredi dans la capitale slovène."La France sera un adversaire comme un autre, que j'ai envie de battre pour accéder à la finale. J'ai dit aux joueuses que quand on parle de basket, mon coeur est belge".

La France n'a d'ailleurs aucun secret pour lui, même si l'inverse est vrai également. "Cette équipe, il faut la faire bouger sinon on va être en difficulté. C'est une équipe tellement dense, qui a tellement d'envergure. Quand on met les 5 joueuses françaises sur le terrain, elle couvre beaucoup d'espaces et si le ballon est figé, ne bouge pas, on ne va pas trouver des décalages comme on a fait jusqu'ici", a analysé Rachid Meziane qui estime que le jeu des Belgian Cats est sa meilleure force.

"Il n'y a pas à réinventer le basket que l'on doit jouer. Il faut s'inspirer de ce que l'on a fait jusque-là et le faire encore mieux. Notre projet a toujours été de se concentrer sur ce que l'on peut contrôler plus que sur l'adversaire, que l'on scoute bien entendu. On essaie de voir ses forces et ses faiblesses, mais la clé est toujours de revenir sur nous, plutôt que de jeter une pièce en l'air pour savoir si l'adversaire va faire ceci ou ça. Jusqu'à présent, cela a bien fonctionné et de façon générale, cela convient à l'équipe. On a fait le pari de devenir expert dans certains domaines et pas d'explorer toutes les pistes. Bien sûr, on a des alternatives, des plans B et des plans C, mais plus on sera fort sur nos plans A et au mieux ce sera".

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