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Eddy Merckx, le ‘Cannibale’, figure légendaire du cyclisme belge et mondial, célèbre aujourd’hui ses 80 ans. À cette occasion, il s’est confié au micro de Philippe Gilbert, une autre icône du cyclisme, pour évoquer son état de santé, sa carrière et son héritage. Le champion, humble et toujours passionné, a pris le temps de répondre avec sincérité.
Du mieux dans la santé
Interrogé sur sa santé après une récente chute, Eddy Merckx a partagé que tout n’était pas encore totalement rétabli. « Ça s’améliore je dirais, ce n’est pas encore ce que ça devrait être mais bon quand même de petit à petit, ça va quand même mieux », a-t-il confié. Ces mots traduisent sa résilience, celle-là même qui a marqué ses années de compétiteur.
Au fil de l’entretien, Philippe Gilbert a évoqué les comparaisons faites entre Merckx et d’autres coureurs comme Tadej Pogacar. À cela, le champion a répondu avec modestie : « Non, ça ne me dérange pas du tout, c’est un honneur bien sûr mais je pense que c’est quand même très difficile de faire des comparaisons, chaque génération est différente », a-t-il sobrement affirmé, alors que le Slovène, aujourd’hui, domine sa discipline.
Une chute qui a tout changé
Le poids de sa chute au vélodrome de Blois en 1969 reste une ombre dans son impressionnante carrière. « Je pense que le Merckx avant Blois n’a rien à voir avec le Merckx après Blois. Je pense que dans la montagne, j’étais moins fort après ma chute de Blois qu’avant », a-t-il en effet confirmé.
Pour conclure, le champion a exprimé sa fierté pour sa famille, notamment pour son fils Axel Merckx, et il a réagi aux nombreux messages d’admiration reçus pour son anniversaire : ‘» a fait plaisir bien sûr qu’après autant d’années, les gens me reconnaissent encore et qu’ils viennent pour un autographe […] C’est quand même une reconnaissance de ce que j’ai réalisé durant ma carrière ».
Cet amour du public représente sans aucun doute le plus beau cadeau d’anniversaire pour une légende vivante qui a marqué l’histoire du sport belge et mondial.
