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C’est une période particulièrement chargée qui se prépare dans le peloton. Le 5 juillet, les meilleurs coureurs du monde se donneront rendez-vous au Tour de France. Une épreuve que connaît bien un certain Eddy Merckx, qui fête ce 17 juin ses 80 ans. De quoi inspirer nos consultants, qui n’ont pas manqué de lui rendre hommage.
Pour Philippe Gilbert, Eddy Merckx est quelqu’un d’unique et il n’oublie pas sa présence lors de la dernière course de sa carrière. « Le fait qu’Eddy soit venu, ça voulait dire beaucoup pour moi, c’était important. Il n’était pas bien physiquement à ce moment-là de sa vie, et puis il a fait quand même le sacrifice de venir », a-t-il précisé.
Frédéric Amorison aussi est sous le charme. « C’est une légende », estime-t-il, le comparant à des icônes du sport, comme Pelé par exemple. « Il a mis la Belgique sur la carte du monde ».
Stéphane Thirion aussi estime qu’Eddy Merckx ne peut pas être résumé en quelques phrases. « On ne peut pas s’arrêter. On peut faire une émission entière. Il faudrait plus de 24 heures pour pouvoir parler d’Eddy », juge notre consultant, très heureux de le voir souffler ses 80 bougies.
Remco Evenepoel en jaune au Tour de France ?
Nos experts sont aussi revenus sur les ambitions réelles de Remco Evenepoel pour le Tour de France, lui qui peut s’appuyer sur son excellente 4ème place au général sur le Dauphiné.
Pour eux, s’il ne devrait pas pouvoir rivaliser avec Vingegaard et Pogacar sur la durée, le Belge a tout de même des choses à jouer. « Espérer qu’il fasse un podium, ce serait magnifique. Mais mieux, ça va être difficile face aux deux qui sont au-dessus du lot », a d’abord précisé Philippe Gilbert.
« Cette année-ci, il y a un chrono de 34 kilomètres à Caen », rappelle Stéphane Thirion, qui voit bien Evenepoel réussir un coup de force sur cette étape dae la Grande Boucle. « Il devra répéter simplement ce qu’il a fait l’année dernière, suivre les deux maillots jusqu’au moment où il peut les suivre », estime-t-il.
Le coup d’envoi du Tour de France sera donné le 5 juillet.
Pogacar, l’homme qui parle trop
On termine forcément en évoquant le vainqueur du Dauphiné : Tadej Pogacar. Ce dernier a été critiqué pour une forme d’arrogance, lui qui évoquait par exemple son envie de finir une course plus rapidement pour voir l’arrivée du Tour de Suisse féminin.
Cette approche commence à intriguer nos consultants, qui lui ont conseillé de rester un peu plus discret. « Dans sa communication, en tout cas, il devra revenir à ce qu’il faisait avant », juge par exemple Stéphane Thirion, qui prône la proximité.
« Les médias commencent à moins l’apprécier, s’il continue comme ça, ça va être de plus en plus. Ça peut être une spirale négative qui se déclenche », regrette Philippe Gilbert. « Il ne faut jamais oublier de rester humble et de respecter ses adversaires », a-t-il enfin rappelé.
