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Les résultats décevants de Wout van Aert, le crachat sur Mathieu van der Poel: Dans le Peloton revient sur toute l'actualité du cyclisme

En pleine semaine sainte du cyclisme en Flandre, Philippe Gilbert, Patrick Lefevere et Stéphane Thirion étaient réunis autour de Gordon De Winter pour débriefer le Grand Prix de l'E3, Gand-Wevelgem, mais aussi pour préfacer À Travers la Flandre et le Tour des Flandres. Bref, il y avait des choses à dire. 

Retour sur l'E3 et Gand-Wevelgem

Dès vendredi Mathieu van der Poel a marqué les esprits avec une nouvelle victoire en solitaire à Harelbeke. Le Néerlandais a devancé Mads Pedersen, vainqueur ce dimanche à Wevelgem, et Ganna, qui a dû puiser dans ses réserves pour monter, non sans difficulté, sur le podium. 

Cependant, tout n'a pas été rose pour MvdP, victime d'un crachat d'un "supporter". "Une course est un spectacle gratuit, il faut le rappeler à tout le monde, on n'est pas dans un stade de football. J'appelle cela du hooliganisme cycliste. S'il y a un VAR pour donner des cartons jaunes aux coureurs, il devrait aussi y en avoir un pour suspendre ces individus", souligne Stéphane Thirion avant de rappeler que cela a toujours existé. 

"Eddy Merckx a reçu un coup de poing au foie au Tour de France 1975, mais on n'est pas là pour voir ça. Ca n'a sa place ni dans un stade de football, ni au bord des routes". 

"Durant ma carrière, j'ai vu Froome recevoir de l'urine", ajoute Philippe Gilbert. "Mathieu van der Poel est souvent victime de ces agissements. Est-ce qu'il dérange parce que c'est un Néerlandais qui s'impose en Belgique ou parce qu'il ose venir avec des voitures de sport dans un sport populaire? Je ne sais pas, mais ça ne devrait pas exister", déplore Philippe Gilbert. 

Wout van Aert peut-il peser sur la course dimanche ? 

S'il y a bien un coureur qui n'était pas satisfait à l'arrivée du Grand Prix de l'E3, c'est bien Wout van Aert. Mal placé à l'approche du Taaienberg, le Belge n'a pas su peser sur la course comme il l'espérait. "Il ne faut pas paniquer, il était quand même présent. Il fait 15e, il était dans les meilleurs du groupe à l’arrière, il avait Jorgenson devant, donc il s’est retrouvé bloqué tactiquement. Il a joué la carte de l’équipe", tempère Philippe Gilbert. 

"J’enfonce le même clou toutes les semaines, mais quand on regarde le podium des courses, on retrouve des coureurs qui ont participé à Tirreno-Adriatico ou à Paris-Nice. Quand on est en stage, on n’est pas dans l’aspiration d’une course, on n’a plus les réflexes de course", note tout de même Stéphane Thirion. "Ce sont les entraineurs qui décident maintenant. Mais, parfois, on a besoin de compétition. Les courses en Belgique sont très nerveuses, ça frotte beaucoup et quand vous perdez cette habitude de frotter, vous freinez un peu trop tôt et vous perdez 25 places", ajoute Patrick Lefevere. 

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