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Les équipes Canyon/Sram zondacrypto, Lidl-Trek, EF Education-Oatly, Visma-Lease a Bike et PicNic PostNL n’ont pas pris le départ de la première étape du Tour de Romandie cycliste féminin (2.WWT), vendredi entre Huémoz et Villars-sur-Ollon, disputé contre-la-montre. La raison ? L’UCI réalise sur l’épreuve suisse un test en plaçant des traceurs GPS (de 63 grammes) sur une coureuse cycliste par équipe dans le but de la géolocaliser à tout instant. Ce test a pour but de maximiser la sécurité des coureuses et devrait être utilisé lors des prochains Mondiaux à Kigali, au Rwanda.
Lidl-Trek répond
Dans un communiqué posté sur le réseau social X, Lidl-Trek a tenu à se défendre. «Nous sommes choqués et déçus par la décision de l’UCI de disqualifier plusieurs équipes, dont la nôtre, du Tour de Romandie Féminin. Plus tôt cette semaine, toutes les équipes concernées ont envoyé des lettres officielles à l’UCI exprimant leur soutien à la sécurité des coureurs mais soulevant de sérieuses inquiétudes quant à l’imposition unilatérale d’un dispositif de suivi GPS à un seul coureur par équipe»
«Nous ne sélectionnerions pas de coureur nous-mêmes, ni n’installerions, ne retirerions ou n’entretiendrions le dispositif. • L’UCI ou son partenaire était libre de sélectionner un coureur et d’installer le dispositif sous sa propre responsabilité s’il estime être en droit de le faire. Malgré notre coopération et l’existence d’un système de suivi de sécurité éprouvé et collaboratif déjà testé avec succès dans d’autres courses majeures (pleinement opérationnel pour l’ensemble du peloton et proposé à l’UCI), l’UCI a choisi d’imposer cette mesure sans consentement clair, de menacer de disqualification et de nous exclure maintenant de la course pour ne pas avoir sélectionné un coureur nous-mêmes»
«Cet objectif doit être atteint par la collaboration et non par la coercition»
«La raison pour laquelle ils ne veulent pas nommer un coureur eux-mêmes est toujours inconnue et sans réponse. Malgré les multiples demandes des équipes ces deux derniers jours, les commissaires de l’UCI n’ont pas été en mesure de démontrer sur quelle règle précise de l’UCI les équipes sont tenues de discriminer un coureur par rapport à d’autres coureurs en termes d’obligations (sauf en se référant officiellement à un courriel du syndicat des équipes). Ils ont néanmoins décidé de poursuivre et de disqualifier les équipes avec leurs coureurs. Cette action méconnaît les droits des équipes et des coureurs, applique la mesure de manière discriminatoire et contredit l’engagement affiché de l’UCI en faveur du dialogue avec les parties prenantes. Nous sommes toujours à l’avant-garde pour faire du cyclisme un sport plus sûr, mais cet objectif doit être atteint par la collaboration et non par la coercition»

















