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Patrick Lefevere: "L'interdiction de la publicité sur les jeux de hasard doit être revue"

Les représentants du secteur du sport professionnel en Belgique vont saisir la justice pour contester l'interdiction totale de la publicité sur les jeux de hasard, ont-ils annoncé dans un communiqué. L'un des signataires est Patrick Lefevere, le manager de l'équipe cycliste Soudal Quick-Step. L'interdiction entre en vigueur le 1er juillet de cette année. Les équipes sportives professionnelles peuvent encore faire de la publicité sur leurs maillots jusque fin décembre 2027. Cependant, la taille et la place du logo seront limitées dès le 1er janvier 2025.

"Nous sommes nous-mêmes favorables à des mesures plus strictes, comme l'interdiction de la publicité personnalisée ou l'utilisation d'idoles sportives pour faire passer les messages publicitaires. Mais une interdiction totale de la publicité pour les jeux de hasard n'atteint pas l'objectif", a expliqué Lefevere. "C'est même contre-productif. Car une interdiction totale de la publicité sur les paris sportifs affaiblit le secteur sportif belge. En tant qu'organisateurs d'événements sportifs de premier plan, nous perdons de la puissance financière. Cela affecte non seulement nos clubs ou nos équipes, mais aussi nos supporters."

"Le dossier doit être réexaminé et si nous n'obtenons pas gain de cause en justice, nous pourrons toujours nous adresser à l'Europe", a ajouté Lefevere. "La Loterie Nationale, en tant qu'entreprise publique, échapperait largement à cela. Je n'ai rien contre la Loterie Nationale, mais c'est deux poids, deux mesures. J'appelle cela de la concurrence déloyale. Cette question concerne l'ensemble de l'industrie du sort, pas seulement le cyclisme. L'interdiction de la publicité sur les jeux de hasard n'est, selon moi, certainement pas la solution ultime au problème des jeux d'argent. Je comprends que le gouvernement veuille faire quelque chose, mais les joueurs joueront toujours. Avec cette loi, ils menacent de faire retomber les jeux de hasard dans l'illégalité. Il doit y avoir une autre solution."

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