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Jasper Philipsen est le premier maillot jaune de la 112e édition du Tour de France. Le Campinois de l’équipe Alpecin-Deceuninck a remporté au sprint dans les rues de Lille la première étape après 184,9 kilomètres et un départ également donné de la capitale des Flandres françaises.
Philipsen, qui décroche à 27 ans sa 10e victoire d’étape dans le Tour et son 53e succès en carrière, a devancé l’Erythréen Biniam Germay (Intermarché-Wanty) et le Norvégien Sören Waerenskjold (Uno-X Mobility).
Les trois hommes occupent les mêmes places au général avec Philipsen possédant 4 secondes d’avance sur Germay et 6 sur Waerenskjold en tenant compte des bonifications. Il offre à la Belgique son premier maillot jaune depuis Wout van Aert en 2022.
« Je ne vais certainement pas le porter très longtemps mais je vais le porter avec fierté. C’est agréable de pouvoir vivre ça avec l’équipe », déclare le vainqueur de l’étape à notre micro.
Le vent a provoqué des bordures en fin d’étape dont la principale victime a été Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) qui a perdu 39 secondes sur les deux principaux favoris à la victoire finale le Slovène Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) et Jonas Vingegaard.
Le Danois et ses équipiers de la formation Visma-Lease a Bike n’ont pas été les derniers à provoquer la décision à 17 km de l’arrivée qui a réduit le groupe de tête à 36 éléments. Plusieurs chutes sont intervenues. Les principales victimes ont été l’Italien Filippo Ganna (INEOS Grenadiers) et le Suisse Stefan Bissegger (Decathlon AG2R La Mondiale) contraints à l’abandon.
Après le sprint intermédiaire de La Motte-au-Bois (km 87.5), Mattéo Vercher est reparti à l’attaque bientôt rejoint par Benjamin Thomas. Les deux hommes ont ensuite chuté sur les pavés juste après le sprint du GP de la montagne au Mont Cassel (km 106). Le peloton s’est ensuite scindé dans une fin d’étape nerveuse en raison des conditions de vent, de trois-quarts dos, piégeant plusieurs des sprinters comme Tim Merlier ou Jonathan Milan en plus de Remco Evenepoel.
