Accueil Sport Tous les Sports

Stellantis veut produire de nouveaux modèles en Italie en espérant apaiser les tensions

Le constructeur automobile Stellantis a annoncé envisager construire deux nouveaux modèles en Italie afin d'apaiser les tensions nées depuis l'annonce de projets de délocalisation vers des pays moins chers.

Les nouveaux modèles affectés aux usines italiennes seraient la Fiat 500 à hybridation légère (pour l'usine de Mirafiori à Turin, dans le nord) et une Jeep pour l'usine de Melfi (dans le sud de la Botte). C'est ce qu'a annoncé lundi le directeur général de Stellantis, Carlos Tavares, lors d'une rencontre avec les syndicats italiens à Turin.

La production de Stellantis en Italie passerait ainsi à environ un million de véhicules d'ici 2030, contre quelque 750.000 l'année dernière.

Depuis que Stellantis a annoncé son intention de supprimer des emplois en Italie en délocalisant sa production dans des pays moins chers, les tensions avec Rome sont palpables. Aux yeux de la cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni, le groupe automobile - dont le portefeuille comprend notamment la marque Fiat - n'agit pas suffisamment dans l'intérêt de la péninsule. Le groupe annonce désormais vouloir entamer un "renouvellement générationnel de la main-d'œuvre" en embauchant de jeunes travailleurs.

Les autorités italiennes ont récemment saisi des dizaines de Fiat Topolino parce qu'un drapeau italien y était apposé, bien que les véhicules avaient été assemblés au Maroc, ce qui contrevient à la loi sur le "Made in Italy". La semaine dernière, Stellantis avait calmé le jeu en retirant les autocollants en question et en enlevant également le drapeau tricolore arboré sur certaines versions des Fiat 600, qui sont, elles, produites en Pologne.

Stellantis est née en 2021 de la fusion entre l'italo-américain Fiat Chrysler (FCA) et le français PSA. Le groupe possède 14 marques automobiles, telles que Citroën, Peugeot et Opel, ainsi que des marques italiennes comme Fiat, Alfa Romeo ou Lancia.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

Du changement pour les élèves en première secondaire dès 2026 : une matière enseignée « depuis des lustres » va-t-elle disparaître ?

Du changement est prévu dès la rentrée prochaine pour les élèves qui entrent en première secondaire. Il concerne le fameux tronc commun. Des horaires, le contenu des cours ou encore le CEB sont concernés par des modifications. Comment réagit le secteur à ces différentes annonces ? Certains saluent l’arrivée des cours axés sur le numérique, d’autres s’inquiètent pour l’avenir de leur matière.