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« Ça n’a aucun sens » : Jannik Sinner ne veut pas entendre parler de cette comparaison pourtant flatteuse

Par RTL info avec Donatella Ruolo
Jannik Sinner s’est imposé facilement à Pékin. C’est la troisième fois qu’il atteint la finale du tournoi en… trois participations. L’Italien marche sur les pas de Nadal et Djokovic également multivictorieux en terres chinoises. Il n’est pas question pour autant de se comparer à ces légendes, dit-il en conférence de presse.

À 24 ans, Jannik Sinner enchaîne les succès. Facile vainqueur de la finale du tournoi ATP 500 de Pékin face au jeune Américain Learner Tien (6-2, 6-2), l’Italien a signé le 21e titre de sa carrière. Mais pas question pour lui de se comparer à Novak Djokovic, Rafael Nadal ou Roger Federer.

« Me comparer à Novak n’a aucun sens, il est d’une autre catégorie pour tout ce qu’il a obtenu », a répondu modestement l’Italien à un journaliste qui lui a demandé s’il comptait viser les six titres pékinois du Serbe. « Rafa, Roger, Novak ont fait des choses incroyables pendant plus de quinze ans. Moi, je suis juste un garçon de 24 ans qui essaie de jouer son meilleur tennis. »

« On verra »

Avec trois finales en trois participations à Pékin, et désormais deux titres, Sinner s’inscrit dans la continuité des plus grands, sans chercher à brûler les étapes. « C’est beau d’avoir son nom à côté de ceux de Djokovic ou Nadal ici. Mais chacun a son propre parcours », a-t-il souligné.

Alors qu’il sera le grand favori du prochain Masters 1000 de Shanghai, notamment en l’absence de Carlos Alcaraz, Sinner préfère garder les pieds sur terre. « Je suis heureux, mais le plus dur, c’est de durer. On verra si je peux rester à ce niveau dans les années à venir. »

Le discours plein de maturité d’un grand champion qui est déjà bien plus qu’un simple garçon de 24 ans qui joue au tennis.

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