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Greet Minnen (WTA 121) risque d'avoir fort à faire à Wimbledon où elle s'est qualifiée avec brio pour une troisième participation. La Campinoise, 25 ans, se mesurera ainsi au premier tour à la Lettone Jelena Ostapenko (WTA 17), 26 ans, lauréate de Roland-Garros en 2017, et titrée sur le gazon de Birmingham le week-end dernier.
"Greet était un peu déçue à l'annonce du tirage au sort", a confié à Belga son coach Philippe Dehaes. "Elle a fait 'waouw!' en voyant qu'elle rencontrerait Ostapenko. Ce sera compliqué, et encore plus sur gazon, car c'est sans doute la fille qui frappe le plus fort sur le circuit avec Sabalenka. En outre, ces six derniers mois, Greet n'a pas souvent eu l'occasion de se mesurer à des joueuses de ce niveau. Il faudra essayer de la faire bouger et ne pas lui donner des balles sur lesquelles elle peut s'appuyer. Parvenir à la surprendre en fait. Mais il y a moyen. C'est un premier tour. Et c'est une fille qui peut avoir des mauvais jours aussi et arroser."
Pour Greet Minnen, et Philippe Dehaes, c'est en tout cas une belle satisfaction d'être à Wimbledon après les problèmes physiques qui avaient fait retomber la native de Turnhout au-delà de la 200e place à la WTA fin 2022.
"C'était l'objectif que l'on s'était fixé lorsque nous avons commencé à travailler ensemble en novembre", a poursuivi le Brabançon, 51 ans. "Greet était 220e et il y avait beaucoup de matches à gagner. Les plus gros progrès résident dans sa constance. Elle a aujourd'hui nettement moins de turbulences dans son jeu tout en gardant cette capacité à produire un tennis offensif. Quoi qu'il arrive, elle est en train de se renforcer, d'améliorer son jeu et il y a de quoi être très optimiste pour la suite."